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434. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XV. Des nouveautés & de leur nombre. » pp. 2-7

Pourquoi ce Marquis, dont la femme est jeune, belle, spirituelle, du meilleur caractère & de grande Maison, l’abandonne-t-il pour courir après les caresses d’un minois ignoble qui n’en refuse à personne ?

435. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « XIII. » pp. 62-65

Cela peut, dites-vous, nous représenter que notre incomparable Prélat sait distinguer les personnes auxquelles il est à propos de faire du bien.

436. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VI. Les spectacles produisent et favorisent l’incrédulité. » pp. 86-89

« Il n’y a peut-être point de gens, dit Bayle, qui puissent se donner plus de carrière, en fait de maximes impies et libertines, que ceux qui composent des pièces de théâtre ; car, si on voulait leur faire un crime de certaines licences qu’ils prennent, ils ont à répondre qu’ils ne font que prêter à des profanes ou à des personnes dépitées contre la fortune les discours que le vraisemblable exige.

437. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105

Personne ne peut lui en disputer le mérite & la gloire, en joignant toutes ces qualités au talent du théatre qu’il avoit exercé dès sa jeunesse, il eût réussi mieux qu’un autre à remplir son projet d’histoire théatrale, & animer sur la scéne ce qu’il avoit dit dans son abrégé : nous aurions une histoire de France ; de la façon de Melpomene qui auroit usurpé les droits de sa sœur fameuse dans l’histoire. […] Cette réflexion dont l’objet est commun à quelque chose de neuf dans son application au théatre, où personne ne songe à la mort, quoique tout la rende présente. […] S’il est vrai que cette Dame ait donné le ton pendant plusieurs années, les progrès du vice ne doivent surprendre personne. […] Une jeune personne, en lisant des avantures galantes, se dit à chaque page, c’est moi : elle croît ne pouvoir vivre sans amour ; bientôt elle dira du premier jeune homme qui lui plaira, c’est lui : se dit-elle moins à la comédie ? […] Les pieces d’Eschile ne valent pas mieux que sa personne.

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