Pour moi je pense qu’ils mettaient peut-être tout uniment le nom des Acteurs au commencement de chaque Scène, & avant l’instant de repos que nous appellons entre-Acte. […] Mais de profondes réfléxions m’ont conduites à penser différemment. […] Qu’on ne pense pas se sauver à l’aîde de la musique ; elle a son terme aussi-bien que tout ce qui est dans la Nature.
Agathon, soit donc que nous considérions la convenance des saintes mœurs du Christianisme, avec les dispositions naturelles du génie des femmes ; soit qu’on pense que les autres Religions les ayant tenues, et les tenant encore dans une sorte d’esclavage bien dur, Jésus-Christ leur donne une douce et glorieuse liberté : Qui pourra douter que son Évangile ne soit pour elles encore plus que pour nous, la loi de grâce ? […] Pas trop, Agathon, pas trop, la partie est plus forte que vous ne pensez ; et il y a bien des choses qui font un grand contrepoids à ces articles fâcheux. […] J’ai pensé oublier le plus nécessaire de tous les moyens qu’on puisse employer à cette réformation ; parce que j’ai dessein de traiter une autre fois cette importante matière : C’est de donner aux filles une autre éducation qu’on n’a pas fait depuis quarante ans.
Je ne pense pas que personne me sache mauvais gré d’une observation aussi judicieuse et aussi importante, puisqu’elle embrasse tout ensemble et l’intérêt de l’art et celui de ses soutiens gémissants. On a taxé des billets jusqu’à vingt-quatre francs, sans penser que c’était exclure du spectacle les talents qui ne sont jamais riches. […] [NDE] Nogaret pense peut-être à Ronsard.
On apprend au siècle présent des crimes auxquels peut-être il n’aurait jamais pensé : on l’avertit que ce qui s’est fait autrefois se peut encore faire aujourd’hui ; ainsi l’on fait des exemples de ces actions qui avaient cessé d’être des crimes. » Cependant c’est la tragédie de laquelle on peut avec le plus de couleur défendre l’innocence. […] Bernard, est la consolation divine, c’est une femme chaste mais jalouse, qui méritant seule d’être aimée, ne se peut donner à celui qui court après les étrangères. » C’est pourquoi Salomon crie, vanité sur tous les plaisirs de la terre, desquels il avait fait expérience à ses dépens ; car il avait pensé lui en coûter le salut éternel : C’est pour cela même que David déclare si souvent qu’il ne veut point avoir d’autre plaisir que celui de son Dieu.