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285. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59

Vincent de Paul, qui pensait fort différemment, et que l’assistance à la comédie, malgré la compagnie des Evêques, n’aurait pas fait canoniser. […] Ses propres pièces n’étaient pas moins dignes de censures, la fondation même d’un théâtre dans sa maison, les pensions des Auteurs et des Acteurs, sa protection déclarée, étaient du côté des mœurs une hérésie de conduite plus condamnable que le livre le plus séduisant. […] Pendant tout son ministère la Cour fut remplie de brigues, d’intrigues, de complots contre lui, qui plus d’une fois pensèrent le renverser.

286. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

L’auteur dit à un acteur : Bien des gens en pensent autrement. […] Il dit plus vrai qu’il ne pense : ce plaisir dangereux est une source féconde de mauvaises mœurs. […] On y voit les détails de cette grande & importante affaire, avec tout l’appareil des loix, ordonnances, réglemens, arrêts qui n’y ont jamais pensé. […] Voilà un amateur, un auteur, un législateur, qui pense, qui parle comme les Canons, les Loix de l’Eglise & les Peres. […] Pensez-vous que des jeux du cirque & du théatre De jeunes Senateurs pensent de nous abattre ?

287. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre III. Recherches nécessaires pour s’éclaircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. » pp. 101-108

l’on pourrait penser que les modernes ont seuls imaginés ce nouveau genre de Drame !

288. (1865) Mémoires de l’abbé Le Gendre pp. 189-194

Les conjonctures, quatre ans après, ayant obligé le roi d’en retirer ses troupes, la famille de Caffaro se réfugia en France, où elle a subsisté des pensions que la cour lui donna.

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