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178. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE II. Melanie. » pp. 29-71

On lui donne d’abord un air d’érudition, on lui fait citer des passages d’Ezechiel, qu’elle n’a jamais vu, & dont on rapporte mal le latin au bas de la page finde parietem, fendez la muraille (il faut dire fode percez).

179. (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62

se prostitue jusqu’à toucher des Cartes et des Dés : et l’on n’a qu’à feuilleter les Saints Pères et les Auteurs Ecclésiastiques, il n’y a guères de pages où l’on ne trouve quelque chose contre les Jeux.

180. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Le mensonge, la flatterie, l’artifice, sont bassement mis en œuvre pour tromper le Prince, lui faire garder le diadème qu’il a envie de quitter, et avoir le plaisir d’assassiner un Souverain et ce même homme qu’on peint avec les couleurs les plus odieuses : « Si l’on doit le nom d’homme à qui n’a rien d’humain, A ce tigre altéré de tout le sang Romain… Et jamais insolent ni cruel à demi, etc. » Le même Cinna qui vient de tracer ce portrait, lui dit quatre pages après : « N’imprimez pas, Seigneur, cette honteuse marque A ces rares vertus qui vous ont fait Monarque.

181. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Si l’Actricisme est un Exercice honnête (comme il en convient page 65), d’où vient suggérer cet odieux moyen de l’anéantir ? […] Il est si vrai, que la Comédie, tant criminée par les Misomimes de tous les siècles, travailla néanmoins toujours a la correction des mœurs, que Dion-Chrisostome demandait aux Alexandrins, s’ils n’avaient pas quelque Poète comique, qui pût reprendre leurs défauts ; & le Réformateur-Comédien cite (page 83) l’exemple d’un homme corrigé par une Comédie personnelle, dont la Représentation avait été autorisée par le Souverain.

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