» Ces esprits qui servent à Dieu de ministres ne sont pas stables, et il trouve des défauts dans ses Anges mêmes ; à combien plus forte raison des âmes enfermées dans des corps, comme dans des maisons de boue, seront-elles sujettes à la corruption et au péché ? […] » Si la terre de mon peuple dit le Seigneur, est couverte de ronces et d'épines; c'est-à-dire si les âmes qui soupirent après leur patrie céleste sont quelquefois percées par les pointes du péché, à quels désordres ne s'emporteront point ceux qui vivent dans les plaisirs, et qui ont le cœur rempli de toutes les folles joies du monde ?
Le moyen qu'emploient pour cela ceux qui sont les plus subtils est de se former une certaine idée métaphysique de Comédie, et de purger cette idée de toute sorte de péché. […] Et après avoir ainsi justifié leur idée générale de Comédie, ils croient avoir prouvé qu'il n'y a donc point de péché aux Comédies ordinaires, et ils y assistent ensuite sans scrupule.
» Si ces esprits qui servent à Dieu de ministres ne sont pas fermes, et s'il trouve des défauts dans ses Anges mêmes ; à combien plus forte raison des âmes renfermées en des corps, comme en des maisons de boue, seront-elles sujettes à la corruption et au péché ? […] »Si la terre de mon peuple, dit le Seigneur, est couverte de ronces et d'épines, c'est-à-dire, si les âmes qui soupirent après leur patrie céleste, sont quelquefois percées par les pointes du péché, à quels désordres ne s'emporteront point ceux qui vivent dans les plaisirs, et qui ont le cœur rempli de toutes les folles joies du monde ?
Le moyen qu'emploient pour cela ceux qui sont les plus subtils, est de se former une certaine idée métaphysique de Comédie, et de purifier cette idée de toute sorte de péché. […] Et après avoir ainsi justifié leur idée générale de Comédie; ils croient avoir prouvé qu'il n'y a point de péché aux Comédies ordinaires, et ils y assistent ensuite sans scrupule.