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15. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « AVERTISSEMENT »

Cependant comme je vois que ceux qui ont écrit sur cette matière, ne laissent pas pour cela de donner leurs Ouvrages au Public, sans doute parce que les raisonnements de la Lettre subsistent toujours, et qu’on ne doit rien oublier pour les détruire : je me trouve engagé à joindre mon Ouvrage à ceux qui ont déjà paru, croyant qu’on ne peut trop écrire là-dessus, et qu’il est bon pour contenter les goûts différents, qu’on écrive en différentes manières.

16. (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16

Au reste, je ne veux pas plus m’écarter aujourd’hui que la première fois du langage qui convient entre gens bien élevés, et je n’en serai pas moins disposé à oublier l’âpreté du vôtre : il est permis, je le conçois, de montrer un peu d’humeur quand on doit, comme vous, s’avouer intérieurement que l’on a trois fois tort. […] Mais vous, Monsieur, qui vous scandalisez à la seule idée que des personnes graves aient pu danser (ce qui toutefois n’est pas rigoureusement nécessaire pour qu’il n’y ait point de péché mortel à aller au bal), avez-vous oublié l’antiquité de la danse ? […] Mais vous prétendez qu’un bal serait aussi dangereux aux Tuileries que dans tout autre lieu ; encore une fois, vous ne ferez croire à personne que dans le palais du Roi de France très-chrétien, les devoirs du catholique soient oubliés au point d’y permettre ce que la morale défend : on y donne chaque jour des exemples de piété, et pour prouver que le danger existe, il ne faudrait pas se borner à dire : il y a du danger.

17. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VIII. » pp. 131-157

Il attribue l’origine des jeux, ludi 1 aux Lydiens qui passerent d’Asie en Toscane, sous la conduite de Tyrenus, emportant toutes les superstititons orientales, parmi lesquelles les Spectacles ne furent pas oubliés. […] Malheur à vous qui faites la débauche & qui dansez au son des instrumens : par-tout où la danse se rencontre, la musique & les transports d’une joie effrenée, les femmes s’oublient de leur devoir, les hommes sont saisis d’un esprit de vertige ; c’est un séjour de tristesse pour les Anges, le sanctuaire des Démons & leur grande fête. […] La Lettre qui m’annonce cette anecdotte, n’a pas oublié la pieuse éducation qu’il va donner à la jeune niéce de Pierre Corneille.

18. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VIII. De la Mascarade. » p. 196

Car si la justesse & le déssein y sont oubliez ; si le raport des parties avec le tout n’y est exactement observé ; enfin, si le jugement ne regne par tout, quelque beauté que la rencontre, le temps, le soin, & la dépense, puissent aporter à ces divertissements, l’extravagance n’en est point plus excusée, & le plaisir en est beaucoup diminué.

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