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184. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

Un sourd a la vue plus perçante, un aveugle l’oreille plus fine, il est moins distrait. Un Ecrivain, Philosophe & observateur, rapporte que dans les pieces qu’il connoissoit, il se plaçoit le plus loin du théatre aux troisiemes loges, & se bouchoit les oreilles.

185. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

Chaque intermède est un tissu d’infamies capables de choquer les oreilles d’un Païen, et un ramas de blasphèmes qui devraient glacer le sang dans les veines à l’homme chrétien. […]  »  « Oui, ma foi repart Carlos ; vous avez une assez belle pente sur le dos : mais je me sens moi, une pente dans le poing à vous donner sur les oreilles.

186. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

Si vous aviez le goût grec, vous n’y mettriez que des Courtisanes, des Parasites, des Ganymèdes et des Antinoüs : convient-il donc à de plats modernes d’oser mieux faire que les Anciens et de ménager les oreilles chastes ? […] S’il y a très peu de femmes qui pensent et parlent comme Cénie et comme Constance, c’est que les hommes qui les environnent ont grand soin de les distraire et de les empêcher de prêter trop attentivement l’oreille à de pareils précepteurs.

187. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95

Mais jamais les premiers fidèles ne respectèrent assez peu la religion pour l’abandonner aux yeux et aux oreilles profanes de l’amphithéâtre ; ils étaient trop sages pour en courir le risque. […] Quel éloge pour l’oreille d’une Princesse !

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