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50. (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381

Si la disposition de cette sage Ordonnance étoit observée à l’égard de nos Comédiens modernes, il y en auroit beaucoup parmi eux qui observeroient un Carême continuel. […] Qu’on observe cette Loi, il n’y aura pas peut-être un seul théâtre de Comédiens dans le Royaume.

51. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. De la Pastorale Dramatique. » pp. 59-77

Ils observaient les astres, ils en marquaient peut-être le cours dans leurs chansons, & èxprimaient leur joye sur certains instrumens grossiers faits particulièrement pour assembler leurs troupeaux. […] J’observerai avec le Lecteur judicieux que les Drames proprement appellés Opéras-Bouffon, dans lesquels agissent des Paysans, sont des espèces de Pastorales, mais trop grossières.

52. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318

Il n’y a qu’une chose à y observer, qui est dautant plus d’importance qu’elle n’est pas simplement du devoir du Poëte, mais mesme de l’honneste-Homme ; c’est de rejetter absolument toute sorte de Sujets qui laissent ou qui conduisent à de sales Idées. […] Quand un Prince paroistra, on aura soin d’y observer de la Majesté. […] Sur tout observons ou faisons observer aux Chanteus, de bien prononcer toutes les paroles, & de ne se point permettre de fredon dans le milieu d’un mot qui coupe, & le rende ainsi mal-entendu, ou de passage qui porte prejudice à la chose, & aux Auditeurs. […] Ie n’en diray qu’un seul mot en passant, Que la Dance qu’on nomme la belle, qui consiste en simples demarches, à bien observer le pas, & à garder des temps reguliers & justes, est toûjours plus majestueuse, & sent mieux sa personne de qualité, & ce qui vaut encore beaucoup mieux, la modestie & la vertu. […] Vn certain je ne sçay quoy, un talent plus perceptible qu’exprimable, de lier des rubans, de faire des neuds, de donner l’air à une coeffure, en sorte qu’avec toute l’égalité possible qu’on observe, ils se distinguent toûjours de tous les autres, & sont toûjours mieux mis, quoy qu’ils ayent absolument tout égal.

53. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Pourquoi donc les Pasteurs de l’Eglise, après avoir observé que la Comédie produit de mauvais effets sur plusieurs personnes, ne pourront-ils pas la condamner absolument ? […] Nous en jugerons par les règles dressées et observées depuis Auguste, et par les pièces qui nous restent de ce temps-là. […] Nous observerons en passant que c’était principalement le jour de la Fête des Saints Innocents qu’on créait ces faux Evêques. […] Enfin, dit l’Auteur de sa vie dans Surius, il imposa de telles lois aux Comédiens, qu’ils aimaient encore mieux s’en aller que de les observer. […] Or c’est ce qu’a observé S.

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