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83. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « [Introduction] » pp. 4-5

[Introduction] Il est étrange, Mes Révérends Pères, que vous ayez si mal profité des Avis que l’on donna l’année passée à vos Confrères de Luxembourg sur leur scandaleuse Procession ; et que l’on soit obligé de vous en donner de semblables sur ce que vous venez de faire à Aix qui n’est pas moins indigne de Chrétiens, de Religieux et de Prêtres.

84. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre V. Des Ioustes. » pp. 186-187

Ie desirerois mesme que la Noblesse s’y exerçast pour l’obliger d’apprendre à nager, & pour luy rendre par ces perils affectez ceux des veritables Combats plus familiers & moins redoutables.

85. (1675) Traité de la comédie « XXXI.  » pp. 325-326

Toutes nos actions sont dues à Jésus-Christ, non seulement comme à notre Dieu, mais comme à celui qui nous a rachetés d'un grand prix, pour nous obliger à le glorifier dans toutes nos œuvres, selon S.

86. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175

Cette sagesse qu’exigeoient les Magistrats ne dura pas toujours : mais les Acteurs des Attellanes conserverent toujours le privilége de n’être point regardés comme Histrions, tanquam expertes ludicræ artis ; on ne pouvoit, lorsqu’on étoit mécontent de leur jeu, les obliger d’ôter leurs masques, affront que le Peuple faisoit aux autres Comédiens. […] Les Ediles chargés de donner les Jeux, & qui achetoient les Piéces, devoient bien payer les bons Poëtes : il ne paroît pas cependant que les meilleures Piéces ayent fait la fortune des Auteurs, puisque Plaute étoit obligé pour vivre de louer ses bras à un Boulanger, & que l’amitié des Grands que Térence avoit tant cultivée, loin de l’empêcher de tomber dans la misere, l’y conduisit. […] Un Baladin avoit une cour à Rome, y formoit des Partis qui causoient des séditions, recevoit chez lui les visites des Chevaliers & des Sénateurs, marchoit dans les rues environné de la jeunesse Romaine, rendoit les Femmes éprises de lui avec tant de scandale, qu’un Empereur fut obligé de répudier la sienne. […] On est surpris de voir les Romains obligés de recourir aux antiques Comédies ; le siecle d’Auguste ne leur en avoit point procuré de meilleures.

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