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80. (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360

Cependant nous avons vu tout d’un coup renaître une nouvelle Troupe, et s’élever un second Théâtre sur les ruines du premier.

81. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre V.  » pp. 129-160

Siffler pour se moquer, est une action naturelle, qui n’est ni nouvelle ni particuliere à la France, quoiqu’elle y soit plus commune qu’ailleurs, & que le germe en soit plus exalté. […] Les feuilles périodiques en sont pleines, début d’une actrice, déclamation d’un acteur, ariettes, pas de trois, décoration, c’est la nouvelle de chaque jour ; les affaires de l’Etat intéressent moins. […] C’est sur-tout sur la loi de Moyse, que la loi nouvelle leur donne les plus grands avantages, & je m’étonne que les Jansenistes, qui sont tant valoir les prérogatives de la nouvelle alliance, aient oublié les prérogatives des femmes.

82. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137

jalousie, cabale, sifflets, ridicule, mépris, oubli ; fussent-ils favorablement accueillis, leurs lauriers seroient bien-tôt flétris, une nouvelle piece, une nouvelle mode, tournent ailleurs les regards. […] Nouvelle preuve combien les nudités sont du goût de la débauche. […] Chacune se promet de soutenir sa gloire, & de réparer ses pertes, en inventant quelque nouvelle machine de guerre, & choisissant un meilleur poste ; chaque jour on vient se donner le défi, & qui ne se flatte enfin d’une victoire dont souvent elle seule s’aplaudit ?

83. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

[NDE] Goibaud du Bois cite une nouvelle fois Nicole, mais décale la portée du jugement : dans la première des Visionnaires (Les Visionnaires, ou seconde partie des lettres sur l’Hérésie Imaginaire, contenant les huit dernières, Liège : Adolphe Beyers, 1667) ces mots s’appliquaient non aux pièces de théâtre elles-mêmes, mais aux qualités qui leur sont généralement attribuées : « Ces qualités qui ne sont pas fort honorables au jugement des honnêtes gens, sont horribles, étant considérées selon les principes de la religion chrétienne, et les règles de l’Évangile. » h. […] [NDE] L’auteur cite une nouvelle fois un passage de la lettre de Racine, avec une omission notable dans la seconde interrogation : « Qu’est-ce que vous concluez de là ? […] [NDE] Nouvelle citation textuelle de la lettre de Racine.

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