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311. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92

La question est aujourd’hui bien decidée par un arrêt solemnel du Parlement de Paris, qui dans l’établissement des nouveaux Colleges & les statuts qu’on y doit observer, défend expressement de jamais y jouer des pieces de théatre. […] C’est un nouveau scandale que l’Auteur ait fait une longue Préface pour l’excuser. […] L’Auteur du nouveau drame de Garcias de Medicis, qui tua son frere, & fut tué par son pere, est imbu de la même doctrine.

312. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212

Sa qualité de nouveau converti, dans un temps où l’on travailloit à ramener les protestans ; quelques dissertations sur les médailles, & un Poëme sur l’ame des bêtes, qu’il dédia au Confesseur du Roi, furent récompensé par un Canonicat de Forcalquier, où il n’alla jamais. […] La dédicace d’un goût nouveau est une inscription à la tête du livre, comme celles des Empereurs sur les colonnes, Trajane, Antonine, &c. […] Les nouveaux Breviaires ont supprimé ces paroles de l’Hymne Romaine composée par saint Ambroise ; ainsi l’Abbé de Voisenon couronné des lauriers académiques & de mysteres dramatiques de la main des Evêques & de celles des actrices, inscrit dans l’Almanach du Théatre & dans la liste des quarante, passera doublement à l’immortalité ; ces deux titres devoient l’exclure, mais dans ce lieu ils s’étayent mutuellement.

313. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137

La brodeuse, le tailleur, les femmes de chambre empressées à servir la Déesse ; les Dames du monde qui viennent admirer, étudier, copier ce sublime modelle ; une multitude d’amans ou soi-disans qui la contemplent, dont les fadeurs ne peuvent épuiser le détail de ses charmes, lui répettent les vers flatteurs composés à sa gloire, lui appliquent ceux qu’on a adressés à d’autres, qu’on a débité dans les pieces, & lui en débitent de nouveaux ; elle-même en extase devant son miroir, enivrée de sa beauté, qui s’adore elle-même & se préfere à ses rivales, & compte les victoires qu’elle va remporter, les conquêtes qu’elle va faire ; quelquefois aussi transportée de colère, si un ruban n’a pas son pli, si un cheveu n’est pas à sa place, si la coiffeuse a oublié une épingle, &c. donnant ses ordres, lisant ses lettres, parcourant quelque brochure, parlant à ses adorateurs, recevant leur encens, les récompensant d’un souris, d’un coup d’œil, &c. […] Non, elle renonce encore à tout, s’ensevelit de nouveau dans la retraite, d’où elle n’étoit sortie que par l’ordre de Dieu ; le cilice & la cendre redeviennent sa parure, le jeûne & la priere ses délices. […] Quand on croit avoir trouvé quelque nouveau renfort, on respire enfin, & on se console ; on achette tout au plus haut prix, l’ouvrier n’est jamais trop bien payé ; on y prodigue le plus riche patrimoine.

314. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

La connoissance de la hiérarchie dramatique étoit véritablement une science difficile à acquérir, et l’on ne sauroit trop admirer le génie fécond du ministre de Paris, pour trouver le moyen d’accorder de nouveaux priviléges sans enfreizidre les anciens. […] Bruni, et le nouveau dom Quichotte, de M. […] Comment imaginer de nouveaux subterfuges ?

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