Nous avons vu que les Romains avaient une Dramatique indépendante de celle des Grecs : c’est ce qu’on nomme l’ancienne Comédie (Comœdia vetus. […] Des nommes fesaient le personnage de Démons ; d’autres, des âmes livrées à différentes sortes de tourmens. […] Rousseau, que j’ai nommé après M. […] Elles occupaient un endroit nommé le Cercis. […] Le mépris de la Nation pour les Comédiens n’était pas encore bien décidé sous Jules César : nous voyons un Patricien nommé Furius, & le Sénateur Q.
Ce néanmoins, un nommé Le Royeras et vendeur de poisson, un tapissierat, un menuisier et quelques autres leurs compagnons ont de nouveau entrepris faire encore jouer l’année prochaine le Vieil Testament et veulent faire désormais un ordinaire desdits jeuxau pour exiger argent du peuple. […] Est que, le Roi ayant vu jouer quelque fois le Mystère de la Passion y a deux ans, et pour le rapport qui lui a été fait de l’exécution du Mystère des Actes des Apôtres, et averti qu’il ferait bon voir la représentation de l’Ancien Testament bg, un nommé Le Royer s’était retiré vers lui et lui aurait donné à entendre que, sous son bon plaisir, il entreprendrait volontiers faire représenter cet Ancien Testament par mystère, à quoi volontiers le Roi avait incliné tellement qu’il avait permis audit Le Royer faire représenter ledit Ancien Testament par mystère et, à cette fin, lui avait fait expédier ses lettres patentes adressantesbh au Prévôt de Paris, juge ordinaire. […] [NDE] Ecus soleil, ainsi nommés parce qu’ils sont frappés d’un soleil ou d’une étoile.
Car qu’Elias soit le chariot d’Israël, cela ne fait rien pour preuve des jeux publics, nommés Circenses étaient jeux publics de lutteurs, et de chevaux courant à qui mieux, qui se faisaient à Rome en une place grande et spacieuse, pour donner passe-temps au peuple. […] Autre sorte de spectacle, auquel les hommes bataillaient contre les bêtes cruelles, comme lions, taureaux, ours, et autres, lis une fort belle histoire d’un lion et d’un serviteur nommé Androdus Gellius lib. 5. ca. 4. noct. att. […] Autre sorte de spectacle, auquel les hommes bataillaient contre les bêtes cruelles, comme lions, taureaux, ours, et autres, lis une fort belle histoire d’un lion et d’un serviteur nommé Androdus Gellius lib. 5. ca. 4. noct. att.
Saint Chrysostome en une Homélie de la Pénitence, nomme le Théâtre, « la boutique commune de la luxure, le collège public de l’incontinence, l’échafaud de l’impudicité, et la fournaise de BabyloneHomélie 8. […] Si je ne craignais point de faire trop de confusion à ces Bourgeoises, à ces Demoiselles et Dames qui ont tant d’inclination pour les spectacles, lesquelles plaignent bien moins vingt ou trente sols pour les Farceurs, qu’elles ne font un double qu’elles donnent assez rarement à un pauvre ; je leur ferais encore entendre saint Cyprien, lequel parlant des exercices des bateleurs, les nomme « un lieu infâme, publici pudoris lupanarium », où l’on perd la pudeur et la pudicité, « l’école et la maîtresse de toute impudicité » : Saint Augustin sur les Psaumes, parlant des spectacles, les appelle « les greniers de l’impudicité ».