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87. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre I. Convient-il que les Magistrats aillent à la Comédie ? » pp. 8-25

Quoique ce ne fût encore que la lie du peuple, les honnêtes gens en gémissaient, et ne pouvaient comprendre qu’on portât la fureur jusqu’à se vendre soi-même à l’infamie : « Nec sibi parcunt, sed extinguendas publice animas vendunt. » (Lactance L.

88. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

Il faut que vous soyez plus fou qu’eux d’applaudir aux extravagances des Patriciens, d’écouter les rôles que jouent les Fabiens, de rire des soufflets que se laissent donner les Mamerques : « Nec tamen ipsi ignoscas populo, populi frons durior hujus qui sedet et spectat hiscania Patriciorum, planipedes audit Fabios, ridere potest qui Mamercorum alapas. » N’a-t-on pas vu Gracchus se battre effrontément et à visage découvert, sans même cacher les marques de sa qualité, sa veste dorée, ses riches cordons, fuyant à toute jambe dans l’arène ?

89. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175

Nec ab Histrionibus pollui passa est.

90. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259

Le troisiéme reproche que nos Voisins font à notre Tragédie, est d’être un Poëme tout rempli d’Amour, au lieu qu’il devroit être tout rempli de majesté : or l’Amour & la Majesté s’accordent mal ensemble, comme dit Ovide, Non bene conveniunt, nec in unâ sede morantur Majestas & Amor.

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