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260. (1664) Traité contre les danses et les comédies « LETTRE DE L’EVEQUE D’AGNANI, Pour la défense d’une Ordonnance Synodale, par laquelle il avait défendu de danser les jours des Fêtes. Au très Saint et très Bienheureux Père Paul V. Souverain Pontife. Antoine Evêque d’Agnani, éternelle félicite. » pp. 154-176

Et ce règlement a été si fidèlement observé, que cela seul devait obliger mon peuple, sans attendre des nouvelles ordonnances, à se régler lui-même sur ce sujet, puisqu’il n’y a rien de plus juste, que de se conformer aux règlements de la ville de Rome ; qui est la capitale de la Religion ; et que l’ordre naturel demande que les membres se conforment à leur Chef, et suivent son esprit et son mouvement.

261. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401

Le Clergé doit savoir d’ailleurs que l’institution d’un ministère des affaires ecclésiastiques est une voie que le Gouvernement a sans doute voulu ouvrir pour faire concorder les lois ou usages de l’Eglise avec les lois ou usages de la nation, et il me paraît tout naturel qu’il eût été du devoir de M. l’archevêque de Rouen, avant de lancer son acte fulminatoire, de prendre conseil du ministre qui est chargé de ce département, et je ne fais aucun doute que, dans le secret du cabinet, son excellence ne l’eût invité ou à modifier, ou à supprimer un pareil acte.

262. (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -

La réflexion semble naturelle et judicieuse.

263. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

Les actrices se sont trouvées dans les Courtisannes, le portrait trop naturel leur a déplu, elles l’ont appellé indécent. […] Elles ont eut la sincérité de s’y reconnoître & d’en faire l’aveu : mais, de dépit de se voir si laides, elles ont cassé le miroir trop fidele qui les représente au naturel. […] Elles ont vu, avec la finesse naturelle de leur sexe, que l’indécence n’étoit pas de jouer la comédie des Courtisannes, mais de s’y refuser ; qu’une plaisanterie maligne s’appliqueroit infailliblement aux scrupules déplacés, & qu’enfin le Public pourroit trouver étrange que la Comédie Française, après avoir joué les Philosophes, & & même les Dévôts, se crut obligée à des ménagemens envers les Courtisannes. […] D’ailleurs, la propriété des ouvrages de génie, la plus recommandable de toutes peut-être, forme du vivant de leurs Auteurs le patrimoine le plus naturel dont ils puissent jouir.

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