/ 293
49. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XIII et dernier. De l’utilité de l’art théâtral, et des dangers attachés à la profession de Comédien, sous le rapport des mœurs. » pp. 223-228

Je ne dois pas non plus oublier ceux qui se dévouent au culte de la musique et de la danse, et qui sur le théâtre, nous délassent et nous ravissent. Si la danse occupa les loisirs d’un des sept sages de la Grèce, de Socrate, auquel la belle Aspasie apprit à danser, et si, longtemps auparavant, le roi David ne dédaigna pas de danser devant l’arche, la musique aussi a droit à nos hommages : cette science sublime dans sa théorie, et délicieuse dans la pratique, est, au dire des poètes, un présent des dieux ; elle suspend nos ennuis, et adoucit nos chagrins.

50. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35

Cette épitaphe a sans doute été gravée sur sa tombe, avec la musique, afin que ceux qui la liront puissent aussi la chanter. Une épitaphe composée, mise en musique par une mourante, qui vient de recevoir l’Extrême Onction ! […] Elle avoit fourni des pensées, donné des couplets & des airs, composé des vaudevilles, & même la musique. […] Quand tout le monde eut pris place, il entra des Chanteurs, des Joueurs d’instrument, qui formerent un concert au-dessus de toute la musique du monde. […] Les jours suivans les Bouffons Italiens représenterent diverses farces, des lazzis, de la musique, des ballets à leur façon.

51. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202

La musique en est l’ame, la danse, dit-on modestement, lui est subordonnée ; un bon danseur doit être pénétré, paitri de musique : il ne sera jamais parfait ballétiste, s’est n’est musicien consommé. […] Il avance que la danse, la poësie, la musique sont intimement unies, ont la même origine, même objet, le même effet : elles imitent la nature, & rendent les sentimens & les faits. […] Le second est le Sieur Rebel, surintendant de la musique du Roi. […] Il a composé Pirame & Thisbé, & refait la musique de plusieurs autres opéras. […] La gasette ajoute, on a repris à l’opéra Adelle de Ponthieu, paroles de Saint-Marc, musique de la Borde.

52. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. Des différens genres qu’embrasse le nouveau Théâtre. » pp. 14-20

On en voit dont une idée burlesque, une musique légère & brillante, font le principal mérite ; on en voit dans lesquels l’esprit & la plus fine galanterie nous séduisent tour-à-tour. […] Un petit Drame sans musique, rempli de couplets sur des airs connus, s’appelle Opéra-Comique.

/ 293