/ 433
302. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME. DE ****. SUR LES SPECTACLES. » pp. 82-92

Le second Brutus, dans la Mort de César, et plusieurs autres Héros ne sont point amoureux.

303. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112

Aussi en étoient-ils si maltraites qu’Auristophane dans les Nuées, après avoir bafoué Socrate,le plus sage de tous occasionna sa mort. […] Après sa mort, ses amis rendirent & au public & à lui le mauvais service de ramasser & de faire imprimer ses œuvres, ou plutôt ses fragmens, car la plume & sa tête ne finissoient rien. […] Il a beaucoup plus écrit parce qu’il a plus vécu ; mais dix ans avant sa mort il devint tout à fait imbécille, & bien-tôt furieux, & mourut dans ce triste état. […] Un pareil malheur arrive en détail, quoique sans éclat, à tous les pécheurs surpris par la mort dans l’impénitence.

304. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

D'Urfey avance, et se rit de la vérité de la Résurrection des morts : « Dormez, livrez-vous au sommeil, et ne vous avisez pas de rêver que jamais vous ressusciterez. […] D'Urfey a ennuyé les Dames ; c’est-à-dire à la mort. […] Un moment de retour sur vous-même : vous savez bien que la mort nous doit être un plaisir, et que par conséquent la vie n’en peut avoir aucun pour nous. […] que de ne se soucier point de la vie, et de n’être point effrayé de la mort ? […] Ce sont comme des mets délicieusement accommodés pour nous flatter le goût, mais empoisonnés au fond pour nous porter la mort dans le sein.

305. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49

La Comédie n’aura pris une certaine forme, ou plutôt n’aura été tout-à-fait en usage, qu’après la découverte du vin ; c’est-à-dire, au plus tard, après la mort de Noé. […] Les Rois, les Grands & le Peuple ne respiraient que la mort des infidèles, ou qu’un glorieux martyre.

/ 433