Sans les soins qu’ils prennent de faire valoir bien des Drames, le moment de leur naissance serait souvent celui de leur mort : & cependant aucun des habitans du Parnasse ne veut avouer les services que lui rendent les talens des Acteurs.
La pratique en est constante, et on prive des Sacrements pendant la vie, et à la mort ceux qui jouent la comédie, s'ils ne renoncent à leur Art.
que ce Comédien est un des plus dangereux ennemis que le siècle ait suscités à Jésus-Christ, et qu'on le doit d'autant plus craindre qu'il fait encore après sa mort dans le cœur de ses Lecteurs le même ravage qu'il faisait dans celui de ses Spectateurs.
Une illustre Princesse, dont la mort prématurée nous a fait verser depuis peu tant de larmes, disait un jour à une personne, qu’elle honorait de quelque confiance, qu’elle ne concevait pas comment on pouvait goûter quelque plaisir aux représentations du Théâtre, que pour elle c’était un vrai supplice.