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68. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « [FRONTISPICE] »

[FRONTISPICE] Le Dictionnaire des cas de conscience décidés suivant les principes de la morale, les usages de la discipline ecclesiastique, l'autorité des conciles et des canonistes, et la jurisprudence du royaume.

69. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « APPROBATION »

APPROBATION N ous soussignés Docteurs de la Maison & Société de Sorbonne, avons lû le présent Ecrit sur la Comédie, dans lequel nous n’avons rien trouvé que de conforme à la foi de l’Eglise & aux régles de la Morale Chrétienne.

70. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179

Cette seconde partie est très-bien rendue, d’une très-bonne morale, touchante & édifiante, sur le modele du Livre de Tobie : elle peut être extrêmement utile dans toutes les familles, c’est une bonne leçon à ceux qui les composent. […] L’adultère, en effet, n’est qu’une foiblesse pardonnable ; la séduction, pourvu qu’elle n’aille pas à la fripponnerie, n’est pas blâmée, & c’est une honnête femme, comme il y en a peu, qui débite cette morale. […] Les Journaux ont fait l’éloge de ce livre ; il le mérite, il y a des sentimens nobles, de grands principes, une bonne morale, une politesse convenable ; il y a regne un ton de décence qui plaît. Mais ce n’est pas de la religion & du christianisme, on n’y en parle pas ; ce n’est que de l’honnêteté morale de cet esprit Pélagien & philosophique, qui croit pouvoir pratiquer la vertu par la raison & le libre arbitre. […] Les héros de la morale naturelle n’ont jamais eu qu’une vertu apparente, dont les passions étoient le principe & le ressort.

71. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198

Toute sa morale, quoique très-solide, penche plutôt vers la bonté que vers la sévérité. […] C’étoit même l’esprit de son Ordre & de son siecle ; on voit un fonds de gaieté dans les Ecrivains de ce saint Ordre : témoins les Secrets & les bons Mots d’Albert le Grand, les Déjeûners du Cardinal Cajetan, le Miroir de Vincent de Beauvais, la Morale de Javellus, le Catéchisme de Grenade. […] Ce Saint blâme cette musique molle, efféminée, vive, légère, dont Lulli réchauffa la morale lubrique de Quinaut ; il ne veut pas même qu’on la souffre dans les Offices divins, dans les motets, dans les orgues, parce qu’elle flatte l’oreille, amollit le cœur, dissipe l’esprit de piété : Nec permittendum misceri cantiones, balatas verba vana. […] Quand on le sent, quand on l’a éprouvé, qui peut douter de la nécessité de les fuir, dans la morale la plus relâchée ? […] Thomas ni aucun Casuiste n’ont donnée ; c’est une témérité qu’ils ont tous unanimement condamnée, & que les plus grands adoucissemens de la morale relâchée n’ont jamais excusée.

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