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82. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141

Nous avons montré dans les Chapitres précédents, quels sont les maux qui accompagnent la danse, suivant le sentiment des Docteurs, même des derniers siècles. […] Talem choream ordinavit Satan post adorationem vituli. » Il poursuit, et continue à montrer que tous les péchés se rencontrent dans la danse, et que personne, quelque pure, et quelque sainte qu’elle puisse être, ne saurait y assister, qu’elle n’en sorte chargée de quelque péché.

83. (1833) Discours sur les spectacles « [Discours sur les spectacles] » pp. 3-16

A Milan, à Turin, à Rome, a Naples un prêtre ne peut-il pas sans encourir les censures, se montrer au théâtre même en soutane et en chapeau à trois cornes ? […] Mais, mes frères, ce n’est pas assez de vous avoir prouvé par les aveux et la conduite des prêtres, que le spectacle n’était point un péché, il faut encore vous montrer pourquoi il est proscrit en France, et permis à Rome.

84. (1607) Prologue de La Porte, Comédien

Et afin qu’on sache que je n’en parle pas ignoramment et à vue de paysn, comme on dit, je vous veux montrer comme saint Thomas d’Aquin embrassant la défense de la comédie a prononcé l’arrêt sévère mais très juste dû à nos ennemis, en son livre au titre Du Jeu, quest. 22, en ces paroles : « Ludus est necessarius ad conservationem et conversationem vitæ humanæ ; ad omnia autem quæ sunt conversationi humanæ necessaria deputari possunt aliqua officia licita : et ideo etiam officium histrionum quod ordinatur ad solatium hominibus exhibendum, non est secundum se infame aut illicitum ; nec sunt in statu peccati dummodo moderate ludo utantur. […] Mais c’est assez pour cette fois, vous protestant néanmoins que, si vous continuez vos contuméliesaq, je vous montrerai par effetar que la comédie n’est point si désertée de beaux esprits qu’il ne se trouve encore quelque âme généreuseas qui courageusement repoussera vos médisants assauts.

85. (1647) Traité des théâtres pp. -

Surtout ce sera un reproche honteux devant lui, à ceux d’entre eux qui se montrent là très libéraux, et même prodigues, jusques à payer pour autrui, et cependant sont chiches en leurs aumônes, et ne secourent point les nécessiteux, dont ils voient que le nombre est si grand, et que tous les jours il se multiplie. […] C’est le grand retranchement de ceux qui aujourd’hui apologisent pour les Théâtres : mais il n’est pas mal aisé de les en tirer, et leur montrer leur mécompte. […] Et pour montrer qu’ils tenaient la chose importante, et la prenaient à cœur, ils en parlent de nouveau au Canon 61, et dénoncent la peine de l’excommunication aux hommes qui se vêtiraient en femmes, ou aux femmes qui se vêtiraient en hommes, et à tous ceux qui se déguiseraient pour jouer des Tragédies ou des Comédies.  […] Nous avons justifié que l’Ecriture ne leur est pas plus favorable, et combien que le mot de Théâtre n’y soit pas, en divers endroits elle condamne la chose. 10 Nous avons montré que les Sages Politiques de cet âge, ont opiné à ce qu’on les bannît des Etats, si on voulait y entretenir l’intégrité, et les bonnes mœurs. 11. […] Comprendre : à supposer qu’on leur accorde, par pure bienveillance, que les théâtres sont des adiaphora, ils se montrent mauvais théologiens en refusant aux autorités ecclésiastiques le droit d’édicter des règles pour le bien des fidèles.

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