/ 250
5. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 91 Réflexions sur les entraves et sur les écueils qui entourent les ministres. Page 92 Les gouvernements et les ministres commettent une grande faute en se livrant à un seul parti. […] Page 97 Le premier ministre de France salué du nom de Canning. […] Page 149 Les ministres des autels, qui affichent l’indépendance envers les souverains, sont rebelles à la parole de Dieu. […] Page 175 Du respect et de la vénération, qui sont dus, envers la religion et envers les ministres du culte.

6. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

N’es-tu point de ces Ministres-là ? […]  » Ce Benducar-là est un éloquent personnage pour un premier Ministre ! […]  » Elle continue dans son emportement et accuse les Dieux et leurs Ministres de cabale et d’imposture. […] Apollon se trouve offensé lui-même dans la personne de son Ministre, et venge l’injure par une peste. […] On ne saurait comparer sans crime les Ministres du vrai Dieu avec les Prêtres des Idoles.

7. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

Dans toutes les meilleures Villes, excepté celles où les Ministres gouvernent absolument, on y représente la Comédie sans difficulté. […] A Nîmes, où il y a école de Théologie, pour ceux qui étudient au Ministère, il se représenta devant le Sieur d’Aubais et le Baron de la Casaigne Consuls, une excellente Tragédie des conquêtes de Pyrrus o, où les quatre principaux Ministres, à savoir le Faucher grand Controversiste, le Sieur Petit excellent en la langue Grecque, Pérol autrefois Jésuite, grand Philosophe, et le Sieur Roussel qui fut Ministre de Monseigneur de Rohan, assistaient avec quantité de leurs amis : A Montpellier pendant mes études il se fit quelques récréations entre lesquelles il se joua deux pièces, l’une tirée de Joseph, et l’autre de l’histoire de Perse, où plusieurs Ministres des lieux circonvoisins furent, et les deux Ministres de la ville, qui étaient le Faucheur à présent Pasteur en l’Eglise de Charenton et le jeune Gigort. A La Rochelle pendant la Mairie du Sieur des Herbiers, se représenta une Tragi-comédie tirée de l’histoire Romaine, dans le Collège où avaient été autrefois les Prêtres de Sainte Marguerite, où il y avait grand nombre de Spectateurs, et plusieurs Ministres, entre lesquels je reconnus le Sieur Salbert, La Chapelière, le Blanc, et Bonis. A Castres on joua une Comédie intitulée le Jugement de Midas, devant le Duc de Rohan, où le Sieur du Mont et autres Ministres assistèrent : Je sais bien que quelqu’un me dira, que les poèmes que ceux de la Religion représentent, sont examinés par les Pasteurs ou parpceux qui ont charge de l’Eglise ; et que lorsqu’il s’y rencontre quelque chose contre la gloire de Dieu, ou les bonnes mœurs, on ne les souffre pas représenter. […] Si l’on m’objecte que dans la farce il y a des mots un peu libres, et de mauvaise édification qui fait que l’on condamne la Comédie, je réponds que c’est être ignorant Logicien, en ce que l’une n’est pas de l’essence de l’autre, et qu’étant deux actions différentes et séparées elles n’ont aucune analogie entre elles, et que tel aimera l’une, qui haïra l’autre, outre que s’il se dit quelques rencontres ou pointes d’esprit qui soient facétieuses, les termes en sont ambigus, et n’ont aucun sens qui puisse blesser les chastes oreilles ; Ce n’est pas que je ne souhaitasse qu’elle fût abolie, pour le peu de satisfaction que les honnêtes gens y reçoivent, cela obligerait au moins la plupart de nos Prédicateurs et les Ministres de ne quitter pas si souvent le texte de leur Evangile, pour nous étourdir la tête de telles matières, et parler avec plus de modération de la Comédie, et de ceux qui y assistent.

8. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86

Tant que le premier ministre d’Angleterre méritera l’honorable confiance dont il est investi, ses succès sont assurés. […] C’est ainsi que l’espionnage devient général, il n’est aucun bureau qui en soit exempt, depuis celui du ministre jusqu’au bureau à tabac. […] Ils tiennent également en tutelle les ministres d’état, qu’ils surveillent, nomment et changent à leur gré. […] Il y injurie sans ménagement, les gouvernements, les souverains et les ministres d’état. […] Je suis bien éloigné de partager l’aveugle acharnement de tous les partis, qui veulent renverser les ministres actuels ; on connaîtra mes motifs en lisant la Notice que j’ai placée à la fin du présent chapitre.

/ 250