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204. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96

Cupidon instruit de ce malheur, saute par la fenêtre de la chambre où sa mere l’avoit enfermée, & vole à tire d’aîle, à sa chere Psiché, la guerit subitement, efface tout ce fard, & lui rend sa beauté naturelle. […] Les malheurs inévitables & communs à toutes les femmes, n’épargne pas plus le théatre que la cour & la ville, ils sont même plus présens & plus certains à toutes les femmes qui se fardent puisque le tard lui-même creuse les rides, ternit le tein, le rend livide & plombé, change les traits, rend la peau dure, & precipite la chûte de la beauté naturelle ; à plus forte raison quand le crime, par le feu des desirs, la vivacité des mouvemens, l’épuisement des forces, l’excès du libertinage, portent à tous les organes des corps mortels.

205. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120

M. m’a fait faire, qui est la cause des malheurs prêts à fondre sur moi. […] Mais, malgré ses malheurs, il conserva ses provinces, & donna une couronne à son petit-fils.

206. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177

Infortunée Melpomene, devenue esclave d’un fol amour, corrompue & corruptrice, rougissez de votre dégradation, gémissez de vos malheurs, si vous savez les sentir ! […] Si c’est un malheur de se laisser corrompre, c’est le comble de la méchanceté de corrompre les autres ; mais c’est le fruit des mêmes leçons.

207. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

La Reine à ce spectacle oubliant nos malheurs, Peut-être arrêtera la source de ses pleurs. […] Tout ce qui peut charmer nous l’admirons en elle, Mais peut-être, Seigneur, que sa douleur mortelle Sert de prétexte au Peuple, et ses propres malheurs Sont les motifs secrets qui font couler ses pleurs.

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