Cupidon instruit de ce malheur, saute par la fenêtre de la chambre où sa mere l’avoit enfermée, & vole à tire d’aîle, à sa chere Psiché, la guerit subitement, efface tout ce fard, & lui rend sa beauté naturelle. […] Les malheurs inévitables & communs à toutes les femmes, n’épargne pas plus le théatre que la cour & la ville, ils sont même plus présens & plus certains à toutes les femmes qui se fardent puisque le tard lui-même creuse les rides, ternit le tein, le rend livide & plombé, change les traits, rend la peau dure, & precipite la chûte de la beauté naturelle ; à plus forte raison quand le crime, par le feu des desirs, la vivacité des mouvemens, l’épuisement des forces, l’excès du libertinage, portent à tous les organes des corps mortels.
M. m’a fait faire, qui est la cause des malheurs prêts à fondre sur moi. […] Mais, malgré ses malheurs, il conserva ses provinces, & donna une couronne à son petit-fils.
Infortunée Melpomene, devenue esclave d’un fol amour, corrompue & corruptrice, rougissez de votre dégradation, gémissez de vos malheurs, si vous savez les sentir ! […] Si c’est un malheur de se laisser corrompre, c’est le comble de la méchanceté de corrompre les autres ; mais c’est le fruit des mêmes leçons.
La Reine à ce spectacle oubliant nos malheurs, Peut-être arrêtera la source de ses pleurs. […] Tout ce qui peut charmer nous l’admirons en elle, Mais peut-être, Seigneur, que sa douleur mortelle Sert de prétexte au Peuple, et ses propres malheurs Sont les motifs secrets qui font couler ses pleurs.