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147. (1643) La discipline des Eglises prétenduement réformées « Chapitre XIV. Des règlements ou avertissements particuliers » pp. 381-625

Quel mal d’assister à des Tragédies qui enseignent à fuir le vice, duquel on représente le châtiment ? […] Quel grand mal de passer quelque heure à jouer aux cartes pour relâcher son esprit ?

148. (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426

toutesfois pource qu’ilb n’y a pas faute de gens délicats, favorisant et soutenant les vices, et leur donnant autorité, voire qui pis est, abusantc de l’autorité des saintes et divines écritures, pour soutenir les vices, comme si ce ne fût point mal fait se trouver aux Spectacles publics pour se récréer (car la vigueur de la discipline ecclésiastique est tellement abâtardie et écouléed, et déchoit si fort de mal en pis, qu’il n’est plus jàe question d’excuser les péchés, ainsf de les approuver et avouer.) […] Car il n’y a mal qui s’éteindei plus difficilement, que celui lequel retourne aisément, quand la multitude d’un commun consentement l’avoue, et encore se plaît à l’excuser. […] Voilà comme on aime ce qui n’est pas licite, de manière qu’on propose ce que l’âge même avait caché, par ainsi tels impudiques sont tant débordés, qu’ils ne se contentent pas d’user de leurs maux présents, s’ils ne proposent aussi en public ce en quoi les anciens ont offensé longtemps devant. […] Et combien que telles choses ne fussent point consacrées aux Simulacres et Idoles, si est-ce que les fidèles Chrétiens ne s’y doivent pas trouver : pource que combien qu’elles n’eussent en soi aucun crime, elles ont toutefois en soi une bien grande vanité et fort mal séante à un Chrétien.

149. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54

Il donne ensuite ces belles leçons à la femme de Sosie : Ne sois pas si femme de bien ; un mal d’opinion ne touche que les sots. […] On croit d’abord le mal, on l’imagine ; les préventions que donne le théatre le font supposer par-tout, on le sent plus vivement par la crainte des excès & du ridicule dont on vient de se remplir. […] La passion aveugle choisit communément mal, & mérite d’être punie par son mauvais choix. […] Mais il n’en fit pas assez pour le rendre honnête (il est donc mal honnête encore). […] Je sais qu’il est quelquefois des parens bizarres qui s’opposent à des mariages convenables ; mais pour un père de déraisonnable, il est cent enfans insensés ; pour un mariage mal à propos refusé, il en est cent follement contractés par les enfans.

150. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE III. Immodestie des Actrices. » pp. 57-84

C’est mal jouer son rôle, même pour le monde. […] Que vos airs sont déplacés, & vous fiéent mal ! […] Le mal est donc bien grand, puisque le démon l’a fait passer en coutume. […] Ne craignez-vous pas qu’on vous rende le mal que vous faites ? […] Paul, éviter jusqu’à l’apparence du mal : Ab omni specie malâ abstinete vos.

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