Je la compare ici aux petites maisons, et les spectateurs aux personnes qu'une misérable curiosité attire pour entendre les folies de ceux qui y sont renfermés. […] Ce serait un spectacle curieux, et digne du grand Corneille et de l'incomparable Molière, qu'une pièce formée de ces divers morceaux, et une troupe composée de ces Acteurs ; on verrait que les petites maisons et l'Hôtel ont une étroite liaison. […] Comme un Prédicateur qui irait prêcher aux petites maisons, on dira de moi : « Souvent, comme Joli, perd son temps à prêcherab.
Les Tragiques représentaient toujours de grands bâtimens, avec des colonnes, des statues, & les autres ornemens convenables : les Comiques représentaient des édifices particuliers avec des toîts & de simples croisées, comme on en voit communément dans les Villes : & les Satyriques, quelques maisons rustiques, avec des arbres, des rochers, & les autres choses, qu’on voit d’ordinaire à la campagne.
[NDE] Comprendre : que je ne condamne pas pour les jeunes enfants de bonne maison.
à toutes personnes de quelque état, qualité, & condition qu’ils soient, de ne plus faire des masques & momeries de jour & de nuit dedans la ville de Lyon ni Fauxbourgs d’icelle, sur peine à chacun des delinquans, ensemble de ceux qui les retireront en leurs maisons de cent écus d’amende pour la premiere fois : & pour la seconde, de punition corporelle & de deux cens écus pour chacun des delinquans, applicables aux pauvres de la grande aumône de Lyon, sinon que pour autre occasion ils eussent de nous permission. » « Et parce que, dit Henri III. dans les Etats de Blois en 1679. […] Juin 1513. cet Arrest fut derechef publié. » Ce n’est pas de ces sortes de mascarades dont je veux parler, mais de celles qui se font en bien des lieux au temps du Carnaval & en quelques autres occasions, pour le pur divertissement, ou pour avoir plus de liberté d’aller joüer, ou danser, dans les maisons & dans les assemblées. […] Les hommes & les femmes se masquent & courent les Villes en cet état, dansant dans les maisons des Grands & des riches, où ils sçavent qu’il y a bonne compagnie. Il se trouvera des gens qui se plaisent si fort à cela, qu’ils ne croïent pas qu’il y ait au monde un plus grand divertissement que de courir ainsi masquez par les maisons. […] « C’est un desordre, dit il, assez ordinaire parmi les François, d’aller masquez dans les maisons d’autrui, ne voulant pas estre connus, leur conscience leur marquant qu’ils n’ont nul dessein de bien faire en cette posture.