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64. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67

Personne n’ignore sa fortune & sa chûte : mais tout le monde ne fait pas que cet arlequin, est d’une maison distinguée dans la robe, fut d’abord ecclésiastique & chanoine de la cathédrale du Mans ; & qu’après avoir été forcé de quitter son collet & son bénéfice, il osa solliciter des bénéfices simples, mais si simples , disoit-il, qu’il ne faille que croire en Dieu pour les posséder . […] Paul refusa de lui céder la maison épiscopale. L’empereur Aurélien, à qui on eut recours, décida que la maison appartiendroit à celui des deux évêques qui auroit l’approbation du Pape : tant il étoit reconnu, même parmi les païens, que l’union au S.

65. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146

Comme les Pères chassent souvent de leurs maisons, et de leur table leurs enfants qui se laissent emporter à la débauche, non pas afin qu'ils en soient toujours bannis ; mais afin qu'étant devenus meilleurs par cette correction, ils rentrent avec louange et honneur dans la maison, et dans la compagnie de leurs Pères. […] Vous ne pouvez souffrir rien de sale dans vos enfants ni dans vos femmes le moindre mot qui choque l'honnêteté ; et lors que les derniers des hommes vous invitent à entendre publiquement ces infamies que vous détestez si fort dans vos maisons ; non seulement vous n'en avez point de peine, mais vous vous en divertissez et vous louez ceux qui les débitent, n'est-ce pas le comble de l'extravagance ?

66. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — V.  » p. 459

 » Ces esprits qui servent à Dieu de ministres ne sont pas stables, et il trouve des défauts dans ses Anges mêmes ; à combien plus forte raison des âmes enfermées dans des corps, comme dans des maisons de boue, seront-elles sujettes à la corruption et au péché ?

67. (1675) Traité de la comédie « VI.  » pp. 280-282

 » Si ces esprits qui servent à Dieu de ministres ne sont pas fermes, et s'il trouve des défauts dans ses Anges mêmes ; à combien plus forte raison des âmes renfermées en des corps, comme en des maisons de boue, seront-elles sujettes à la corruption et au péché ?

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