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243. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162

Dans leurs maisons, leurs foyers, leurs parties de plaisir, ce n'est plus familiarité, c'est dissolution et débauche.

244. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

Ne savent-ils pas apprécier la situation d’un homme qui est obligé de fabriquer sa maison, et; de se tricoter des bas ? […] Que les Comédiennes aient l’entrée des maisons où les Dames honorent, aiment et; respectent leurs maris, où enfin l’honnêteté est scrupuleusement observée ; elles voudront ressembler à celles qu’elles fréquenteront. […] En exaltant la sagesse du Gouvernement, l’ordre de la Police, la beauté du pays, il ne cessoit à son retour de nous entretenir de l’accueil gracieux dont les jeunes gens, et; même les principales maisons l’avoient favorisé. […] Quatriemement, il ne seroit pas permis aux Comédiens de différent sexe de demeurer dans la même maison. […] Ne vous y trompez pas, si dans leurs societés il ne s’y rencontre point d’hommes, elles en voyent en rentrant dans leurs maisons, et; leur premier soin sera de réjouir leurs maris des bons mots que l’histoire du jour aura fourni.

245. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104

On voit que ces assemblées postérieures se sont fait remarquer par la morale la plus relâchée, par le mépris de tous les principes qui font les bases des bonnes mœurs : on voit qu’elles ont fini par tirer vanité de leurs excès ; elles avaient pour centre et pour point de ralliement, dit un historien éloquent, un certain nombre de maisons opulentes, rendez-vous habituels de ce que la société avait de plus brillant dans les deux sexes ; elles étaient autant d’écoles de bon ton, de politesse et d’urbanité ; mais on y établissait de fausses bienséances sur les ruines des véritables devoirs. […] Encore une fois, laissez-les pratiquer une si belle vertu qui les séduira enfin, ou bien à laquelle ils s’attacheront, du moins par la nécessité d’affermir la considération qu’ils lui doivent ; laissez-les crier au secours sur le sort des malheureux auxquels dans le fond ils s’intéressent peu, comme vous laissez crier au feu sur l’incendie d’une maison, par des individus à qui la conservation de cette propriété est fort indifférente, et qui ne font rien autre chose pour elle.

246. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105

Les petites maisons ou le réveil d’Epiménide, sont une satyre des mœurs de son tems qui ne différent des nôtres que parce que le vice n’osoit pas encore braver ouvertement les loix & la pudeur. […] Elle avoit fait bâtir une jolie maison dans le parc de Versailles, qu’elle appelloit l’Hermitage.

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