Et si quelqu’un nous oppose pour éluder la force du Canon du Concile d’Agde, que le Concile ne parle que des Danses, et des jeux qui sont immodestes et déshonnêtes, et qu’ainsi ces sortes d’exercices ne sont pas illicites à l’égard des Clercs, lorsqu’il ne s’y mêle rien de contraire à l’honnêteté, et à la modestie ; cette objection se détruit aisément par la considération sérieuse et attentive du vrai sens du Canon, qui ne comprend pas seulement les déshonnêtetés qui sont évidemment mortelles ; mais toute sorte d’actions, de gestes, et de mouvements trop libres, qui ne s’accordent point avec la retenue, et avec la sainteté des enfants de Dieu.
., un chancelier de l’église de Paris prétendait que si les diables avaient à fonder une fête dans les temples chrétiens, ils ne pourraient rien imaginer de plus que ces « abominations mêlées d’une infinité de folâtreries et d’insolences ».
Mercure en fait l’ouverture par un prologue, où il dit que de cette Comédie il en fera une Tragicomédie, parce que des Dieux et des Rois y agiront, et qu’il y mêlera la dignité des personnes avec la bassesse des discours comiques : ce n’est point en ce sens que nous avons pris ce nom. […] Ils s’émancipèrent aussi de mêler dans les farces qui suivaient les grandes Pièces quelques scènes indécentes, ou contre les bonnes mœurs. […] Les Italiens au contraire par leur imprudence et les obscénités qu’ils avaient commencé de mêler dans leurs Scènes, ont été chassés et leur théâtre détruit ; en sorte qu’il ne reste plus présentement à Paris que l’Opéra et la seule Troupe des Comédiens Français.
De même au premier Concile tenu à Arles, en notre France, au Canon 5, tous ceux qui se mêlaient des Théâtres sont exclus de la Communion. […] Car elle a un certain excès de violence, mêlé avec le désespoir, qui des fols peut faire des enragés, et tourner en fureur les esprits légers. […] Si par fois il se joue là quelque pièce qui soit honnête, le même aussi avait lieu sur les Théâtres des Païens, nonobstant quoi les Anciens les ont condamnées, considérant, que de celles-là plus tolérables, Satan faisait un leurre, et un piège pour les autres, où il mêlait son venin ; Ce qui se trouve de même ès Théâtres d’aujourd’hui. 3. […] En premier lieu, il est fort à craindre, que parlant si avantageusement d’eux-mêmes, il n’y ait de la présomption mêlée, et un préjugé trompeur de leur amour propre qui les aveugle. […] Nous avons produit des Lois civiles qui déclarent infâmes tous ceux qui s’en mêlent. 6.