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94. (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8

Mensonges séducteurs, pompeuses bagatelles, Méritiez-vous d’user nos plumes les plus belles !

95. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148

Par quels motifs voudraient-ils faire éprouver aux comédiens, à des époques plus ou moins rapprochées, des outrages non mérités ?

96. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Voici peut-être ce qui lui a mérité grace. […] Pour une bonne piece il y en a cent mauvaises ; pour une applaudie avec justice, il y en a cent qui ne le méritent pas, parce qu’on ne peut ni juger ni composer de bons ouvrages qu’autant qu’on est exempt des passions. […] Rotrou étoit un homme que le théatre ne méritoit pas ; sans en être amateur, il avoit le génie dramatique, & une grande facilité à faire des vers. […] Mais il quitta trop jeune la Capitale & les belles lettres, pour se livrer aux fonctions de sa chargé, & mériter mieux que Moliere les honneurs d’un éloge couronné.

97. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

Mais encore, qu’ont-ils donc de si odieux, pour mériter tous ces anathêmes lorsqu’ils ne disent & ne jouent rien de mauvais, comme on le suppose ? […] C’est vous seule qui méritez leur attention la plus sérieuse ; puisqu’en vous méditant, nous trouvons en vous des leçons admirables de toutes les vertus. C’est entre vos bras & dans vos opprobres, que Jesus-Christ comme un céleste Docteur est venu enseigner l’humilité aux hommes, pour parvenir à de véritables honneurs : c’est par vos douleurs qu’on leur apprend le moyen de mériter de vraies délices & de goûter au Ciel les douceurs d’un éternel repos ; & vous êtes le théatre sur lequel s’est éxécutée cette sanglante, mais heureuse tragédie d’un Homme-Dieu mourant pour le salut du monde.

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