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72. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VI. » pp. 27-35

Vous dites, qu'il répond à l’élection, et qu’il sera représenté par la fable de la Pomme d’or. » Cette Pomme d’or, mes Pères, est propre à faire souvenir ceux qui ont lu les Poètes, de l’Histoire ou de la fable de ces trois Déesses qui se disputant l’une à l’autre le prix de la beauté s’en remirent au jugement de Pâris qui décida en faveur de Vénus. […] Lisez, mes Pères, au lieu de vos Fables des Païens, l’Histoire de l’Eglise.

73. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -

J’espère qu’on ne me trouvera plus cette âpreté qu’on me reprochait, mais qui me faisait lire ; je consens d’être moins lu, pourvu que je vive en paix.

74. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140

Un Auteur fait fort bien de lire sa piéce à quelque Lecteur habile qui peut lui donner de bons conseils ; mais l’établissement d’un Tribunal en forme, des séances réglées, la nécessité d’y faire examiner les piéces, l’impossibilité de la faire jouer, si elles ne leur plaisent, la souveraineté de la décision sur le mérite du drame, c’est le comble du ridicule & de l’injustice. […] Qu’un air d’importance qui, comme un Ministre d’État, peut à peine respirer, parce que l’une dans l’autre, il y a une piéce à lire chaque mois. […] Une Compagnie est un corps respectable, de membres distingués par leurs fonctions, ou leur mérite : Compagnie de Magistrats, Compagnie d’Académiciens, &c. c’est en vérité les profaner que d’en approcher les comédiens, c’est comparer les globes lumineux qui roulent dans les vagues des Cieux, avec les atômes dont la petitesse échape aux regards, & qu’un souffle emporte & annéantit ; tels les comédiens, accablés sous le poids d’un sot & infructueux orgueil, vont le perdre dans leur propre bassesse ; la beauté de la représentation ne fait pas le mérite de la piéce, elle la tout entier par elle-même, soit qu’on la lise ou qu’on la voie jouer.

75. (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Approbation qui peut servir de Preface. » pp. -

Que tout Chrêtien lise donc cette Dissertation Epistolaire : rien n’y est contraire à la Foi, ni aux bonnes mœurs ; elle sera utile à toutes les ames, qui aiment leur salut, puisqu’elle leur fera connoître les maximes du Christianisme à l’égard de ces sortes de divertissemens.

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