Le Temple de Gnide, ouvrage très-dangereux, où toutes les folies de la passion sont décrites par des idées les plus voluptueuses, avec une légèreté & une négligence de style, qui ne respire que la molesse ; cet ouvrage n’est point achevé, c’est une galerie de tableaux passionnés, tracés par une imagination, qui s’égare, & voltige sur les objets de l’amour ; c’est une piéce à tiroir, un tissu de scénes que la Réligion, la vertu, la décence défendent également de garder & de lire, & défendoient au Président de Montesquieu de mettre au jour, aussi-bien que les Lettres Persannes, dont il n’approche pas pour le mérite littéraire.
La Provence & le Languedoc composaient des espèces de Comédies & des chansons charmantes, tandis que les Prêtres de Paris savaient à peine lire.
Sans entrer dans un détail ennuyeux de citations, je puis dire en avoir lu plus de cinquante, et partout avoir admiré la plus grande uniformité de discipline : et quoiqu’il se trouve quelques particuliers qui la transgressent, je n’ai vu aucun Ecclésiastique qui doute de la loi.
Let. 132) lire, sans une surprise mêlée d’indignation, les prologues des opérasd chantés devant Louis XIV et toute la Cour ?