Qu’on lise Justelipse, Bullinger, & tous ceux qui en ont écrit ; peut-on voir plus d’infamie que dans les spectacles que les Grands donnoient au peuple ? […] Il y apprit à lire & à chanter.
Je réponds qu’il vaudrait mieux ne savoir pas lire que de lire si mal, comme si l’on avait voulu nous inviter au spectacle ; au lieu qu’on n’a voulu qu’animer notre zèle pour les biens utiles, par l’exemple de l’ardeur qu’ont les Païens pour les biens nuisibles.
Outre que nous avons des piéces de Théatre qui n’y on jamais paru & qui se font lire ; les Poëte du siécle dernier, & du nôtre, ne seroient pas moins en grande réputation, quand on n’auroit pas représenté leur poëmes.
Premierement, c’est une chose tres-constante, que tous les Peres de l’Eglise ont déclamé contre la comédie, qui se faisoit de leur temps, comme contre un spectacle, qui alloit de luy-même à la grande corruption des mœurs : Il ne faut qu’en lire les invectives, pour voir de quel zéle ils estoient portez contre un divertissement, qui en des-honorant le Christianisme, en corrompoit aussi les maximes, & la pureté.