/ 364
120. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  AVERTISSEMENT. DU LIBRAIRE. » pp. -

Il ne faut leur opposer que le sang-froid des Philosophes payens, comme M. l’Abbé le Batteux l’a fait avec le plus grand avantage dans les trois sçavantes Dissertations qu’il lut les 14 Juin 1771, & 21 Janvier 1772, à l’Académie des Inscriptions & Belles-Lettres dont il est Membre.

121. (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 1 : Livre II, chap. 3] » pp. 104-105

Il me souvient avoir lu en quelques Homélies de Pierre Chrysologue Evêque de Ravenne, qui vivait y a onze ou douze cents ans, qu’ès Calendes ou premier jour de Janvier, les Païens du temps passé représentaient publiquement les dieux qu’ils adoraient, en la plus hideuse forme qu’il leur était possible, de sorte que les Spectateurs mêmes en avaient horreur.

122. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

 : « Craignez Dieu ; et respectez le Roi. » C’est ce qui le portait à exécuter les ordres de sa Majesté avec tant de fidélité, et avec une si prompte obéissance : Et comme il lisait l’Ecriture pour apprendre ses devoirs en qualité de Chrétien ; il lisait de même les Ordonnances, et les Edits du Roi pour s’acquitter de ses obligations en qualité de Prince, et de Gouverneur de Province. […] Il ajoutait ce qu’il avait lu dans S. […] Je ne m’étendrai pas davantage sur ce sujet, de peur qu’il ne semble que je veuille préoccuper les esprits de ceux qui prendront la peine de lire cet Ouvrage. […] Si l’Auteur de la Dissertation avait bien lu le livre des Confessions de S.  […] Jésus-Christ nous a-t-il donné cet exemple, lui de qui nous lisons qu’on l’a vu pleurer ; mais nous ne lisons pas qu’on l’a vu rire ?

123. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « AU LECTEUR. » pp. -

Si mon livre ennuye, j’aurai beau prier qu’on le lise, on n’en fera rien : s’il plaît, à quoi bon affecter une inutile modestie ?

/ 364