Je ne veux pas comparer la Pharsale à l’Enéide ; je connais la juste différence de leur valeur : mais à l’égard de l’élévation, Pompée, César, Caton, Curion, Labienus ont plus fait pour Lucain, que n’ont fait pour Virgile, Jupiter, Mercure, Junon, Vénus, et toute la suite des autres Déesses et des autres Dieux.
Je vous avoue que, si ces remarques partaient d’un esprit que la passion fît moins parler, et que si elles étaient aussi justes qu’elles sont bien écrites, il serait difficile de trouver un livre plus achevé.
Jésus-Christ est notre objet et notre terme, le seul digne de nous ; méprisons tout le reste, pour ne nous occuper que de lui : « Ad Christum oculos dirige, averte à spectaculis et omni sæculari pompa. » Cherchez des plaisirs plus purs et de plus beaux spectacles : le ciel et la terre vous en offriront ; l’éclat de ces astres, qui perce les sombres ténèbres de la nuit ; cette vaste mer et ses abîmes, cette terre et l’émail de ses campagnes, les innombrables troupeaux qui la couvrent ; la variété du plumage, la douceur du ramage de ses oiseaux ; tout l’univers, théâtre de la puissance divine, ne vaut-il pas les fragiles et dangereuses décorations d’une scène criminelle, qui loin de vous satisfaire, ne peut que troubler le repos de votre vie par les justes remords qu’elle fait naître ?
Tels furent les justes & heureux préjugés avec lesquels les François accueillirent l’avénement de Louis XVI au Trône. […] Qui peut enflammer le zele à plus juste titre ? […] Contre un juste Public, un Auteur révolté, Se prétend bel-esprit, malgré son ignorance. […] Gresset, annoncent ses justes préventions contre les Auteurs des Ouvrages impies & licencieux. […] Le troisieme Chapitre de ce solide Ouvrage contient les réflexions les plus justes contre la prétendue utilité morale de nos Spectacles.