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146. (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158

Jeu et luxe, bassette et lansquenete, mouches et fard, coiffures fantasques et nudité de gorge, bal, comédie et opéra, sujets ordinaires de la morale de nos Prédicateurs, je vous abandonne à leur zèle ; trop muet, hélas ! […] Bassette : jeu de cartes. Lansquenet : autre jeu de cartes, introduit par les "lansquenets" fantassins allemand qui servent en France en tant que mercenaires.

147. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

Qui pourrait blâmer ou mépriser une profession qui pourra quand elle voudra annoncer la parole sainte, et qui oserait condamner des Jeux, où Dieu même est de la partie ? […] Aussi de souffrit-on pas longtemps ces sortes de jeux, et lorsque quelques personnes voulurent les renouveler sous François I. le Parlement de Paris s’y opposa avec beaucoup de zèle. […] Tertullien363, Saint Augustin364, et Saint Chrysostome365 l’ont remarqué pour détourner les Fidèles des spectacles des Comédiens, qu’ils appellent des Jeux des démons ; et les porter à contempler ces beaux spectacles, que l’Ecriture sainte nous présente. […]  » On voit bien par ces raisons qui firent abolir ces jeux, qu’elles subsistent à l’égard de toutes sortes de sujets qu’on pourrait représenter sur le Théâtre. Que les Comédiens soient donc persuadés, que si la police les tolère à présent, elle n’en est pas moins en droit d’abolir leurs Jeux.

148. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre XII. Que la représentation des Comédies et Tragédies ne doit point être condamnée tant qu'elle sera modeste et honnête. » pp. 237-250

fit abolir les Jeux Maiuma, comme un Spectacle de superstition et d'impudence, et lors qu'ils furent rétablis par les Empereurs Arcadius et Honorius, pour rendre ce contentement à leurs Provinces, ils défendaient expressément d'y mêler aucune chose et contraire à la pudeur et aux bonnes mœurs. […] les Comédies étaient représentées dans les Eglises ; et durant plusieurs années, on n'y trouva rien à redire, mais lors que les Ecclésiastiques entreprirent d'y paraître avec des masques et diverses bouffonneries indignes de la sainteté des lieux, Innocent III condamna ce désordre sans condamner ces représentations, ni même chasser ces Jeux de Théâtres hors des Eglises.

149. (1731) Discours sur la comédie « [FRONTISPICE] »

[FRONTISPICE] Discours sur la comédie ou Traité historique et dogmatique des Jeux de Théâtre et des autres Di-vertissements Comiques soufferts ou con-damnés depuis le premier Siècle de l’E-glise jusqu’à présent.

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