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106. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre IV. Que les Danses sont défendues dans les lieux saints. » pp. 22-25

« On14  fait (dit-il) quelquefois dans les Eglises des jeux de Théâtre, où non seulement paraissent des personnes masquées et travesties (ce qui est monstrueux) mais les Ecclésiastiques même prennent part à ces folies. Nous vous enjoignons (ajoute-t-il plus bas) de détruire et d’arracher cette mauvaise coutume, qui est un véritable abus, afin que la sainteté des Eglises ne soit point violée par ces jeux profanes et indécents. » Mais il n’y a point de preuve plus puissante pour établir cette vérité, qu’on pèche grièvement lorsqu’on danse dans quelque lieu Saint ; que ce qui est marqué dans un Canon de ceux qu’on nomme Pénitentiaux, qui condamne à trois ans de pénitence, celui qui aurait commis cette irrévérence, que de danser seulement devant l’Eglise.

107. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7

Les grands Magistrats donnaient des jeux au peuple : libéralité dont l’usage fit enfin une loi, et qui allait à des sommes immenses. […] Les jeux publics étaient chez eux des actes de religion que leur superstition leur rendait aussi nécessaires que la sainteté de notre morale nous les fait regarder comme dangereux ; car pour les pièces dramatiques qui n’étaient que de pur amusement, elles furent toujours, comme remarque Tertullien, blâmées par les Censeurs et par le Sénat. […] L’ivresse du peuple pour ces jeux a rendu tous leurs efforts inutiles.

108. (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30

Cette dernière était composée de tout ce qu’il y avait de mieux à Paris, où les petits soupers étaient alors en vogue ; on venait faire la digestion aux jeux de nuit de Nicolet. […] [NDA] Ouvrage d’un comique propre aux jeux de nuit. […] [NDA] Ouvrage d’un comique propre aux jeux de nuit. […] [NDA] Ouvrage d’un comique propre aux jeux de nuit. […] [NDA] Ouvrage d’un comique propre aux jeux de nuit.

109. (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193

Elle n’a point renuersé l’idolatrie qu’elle n’ait eu dessein d’enseuelir dans vne mesme ruine les fruits qu’a produit céte enragée, céte mere feconde des jeux, des spectacles, de ces monstres de la vanité & legereté des payens. Car a ton quelque spectacle sans auoir vn idole ; voyons nous vn seul des jeux du cirq, qui ne soit accompagné du sacrifice & des effusions ; & quels combats y font les payens qui ne soient dediés à la memoire impie des défunts. […] Mais quand tous ces jeux ne se celebreroient point à l’honneur des Idoles, des Chrestiens ne deuroient pas s’y trouuer, ils ne deuroient pas cherir des diuertissemens, qui pour estre exempts de crime ne sont pas exempts de vanité, & dont le pompeux appareil a trop de la liberté du siecle. […] Ce jeu est bien plaisant, la loy en est, que celuy qui par vne excessiue abstinence a mieux combattu la faim, soit desia victorieux par auance ; & la qualité heroïque d’estre plus grand mangeur que les autres, est le prix de la victoire. […] Que i’ay encor en horreur le jeu infame des lutteurs.

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