/ 339
256. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210

Un Officier ne manquera pas la Parade, un Marchand ne quittera ni le Port ni la Bourse, un Détailleur sa Boutique, un Avocat le Palais ou son Cabinet, un Procureur son Etude, un Financier son Bureau, pour venir au spectacle dans un temps où leur devoir et leurs intérêts exigent leur présence. […] Quoique munis d’engagements réciproques, les contractants de part et d’autre se disputent à qui en infirmera les clauses ; de là le désordre dans les dispositions des Pièces, les difficultés suggérées par la jalousie, la malice, ou l’intérêt, disputes de rôles, prétentions, etc. […] Chacun des arbitres est ordinairement intéressé dans la question : Juge et partie tout ensemble il prononce donc comme le veut son amour propre et son intérêt.

257. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44

Je sçais qu’il y en a plusieurs qui consultant plus un certain intérêt, que la la noblesse de leur profession, contractent des engagemens, dont l’honneur & la bienséance leur sont, dans la suite des devoirs indispensables.

258. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32

« Il devait pour le moins, continue ce dévot à contretemps, en parlant de l’auteur du Festin de Pierre j , susciter quelque acteur pour soutenir la cause de Dieu et défendre sérieusement ses intérêts. » Il fallait donc pour cela que l’on tînt une conférence sur le théâtre, que chacun prît parti et que l’athée déduisît les raisons qu’il avait de ne croire point de Dieu.

259. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224

Par omission, parce que les ivrognes, à l’appel d’une bouteille, oublient communément leurs affaires, renvoient tout au lendemain et, faute de faire le bien qu’ils pourraient, leur intérêt et celui de leur famille en souffrent également.

/ 339