avec les plus grands applaudissemens ; on en a donné plusieurs représentations gratis ; la ville l’a fait imprimer, & l’a répandu par-tout ; on y a mêlé plusieurs chansons, de la façon du poëte, à l’honneur du Roi, de la Reine, de Monsieur, de Madame, de tous les Princes & Princesses ; on les a apprises par cœur, toutes les rues en ont retentit : ce qui, joint à l’illumination générale & aux cris, vive le Roi, vive la Reine, vive Monsieur, vive Madame, a satisfait la nuit & le jour les yeux, les oreilles, le cœur & l’esprit des bons Angevins, à l’honneur du portrait de ce Prince.
Importante maxime que je voudrois pouvoir bien imprimer dans l’esprit de tant de grands et de tant d’autres !
Les livres de Réligion imprimés depuis le Concile, ont été modestes, les autres livres même ont été plus réservés, à la place de ces antiques ornemens, aussi maussades qu’indécents, a succédé l’élégance typographique.
Une dame angloise, d’après ces idées, une fameuse Miladi vient de payer ce tribut, dans un livre exprès imprimé à Londres, au prince des poëtes, dont à sa façon elle a formé le prince des philosophes moraux.