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186. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28

Car il est bien difficile après cela d’effacer de son esprit l’idée que le diable en imprime dans le cœur.

187. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

Voici le détail historique et authentique de ce qui se passe dans cette cérémonie, extrait d’un ouvrage in-8°, imprimé en 1777, et déposé à la Bibliothèque du Roi, sous la cote L, n° 2167, 1. […] Dans l’imprimé que les jésuites firent distribuer de la relation de cette cérémonie ils n’ont pas fait la moindre mention de Dieu, de Jésus-Christ, ni cité un seul passage de l’Ecriture, mais ils se sont fortement étendus sur leurs profanes divinités ; le docteur Arnaud leur en fit un reproche public, dans un écrit imprimé en 1687, intitulé : Avis aux RR.

188. (1694) Réfutation d’un écrit favorisant la Comédie pp. 1-88

Il est permis à Edme Couterot, Marchand Libraire à Paris, de faire imprimer, vendre et débiter un Manuscrit qui a pour Titre, Réfutation d’un Écrit qui favorise la Comédie, par le P. de la Grange Docteur en Théologie ; pendant le temps de six années : Et défenses sont faites à tous autres de contrefaire ladite Réfutation, à peine d’amende, confiscation des Exemplaires, et de tous dépens, dommages, et intérêts ; comme il est contenu plus au long audit Privilège. […] Achevé d’imprimer pour la première fois, le 15.  […] L’achevé d’imprimer de la Réfutation date du 15 juin 1694, soit six mois après la publication des Pièces de théâtre du Sieur Boursault en tête desquelles était parue la lettre du père Caffaro.

189. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42

La Calandra di Bernardo divitio da Bibiana Cardinale est imprimée de 1523. à Venise, j’en ai un exemplaire, elle doit avoir été réimprimée, l’exemplaire de la Bibliothéque du Vatican est de 1524, elle est écrite en Prose, on beau langage. […] Il en conclut que cette piéce n’a été imprimée qu’après sa mort, & il est vrai qu’il n’en reste aucune édition antérieure ; il cite quelque Lettre du Comte Baldessari, qui mande que la piéce a été réprésentée à la Cour d’Urbin, & nommée familierement Bibiana, sans lui donner le titre de Cardinal ; d’où il conclud qu’il n’étoit pas Cardinal encore.

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