Mais à des machiavélistes qui moulent la piété à la police et la police à leur volonté, il nous faut purger de tous points et voir si nos actions irrépréhensibles par les lois divines le peuvent être par les humaines, si elles sapent les fondements de la monarchie ou si elles divisent les cœurs des sujets de l’obéissance de leurs princesaa. […] Ainsi donc notre profession est et utile et délectable et au Prince et à ses sujets, nous purgeant outre tout cela de tous attentats, de tous crimes de lèse-majesté divine et humaine, qui ne nous banniront jamais, aidant Dieu, de l’agréable clarté de ce grand soleil de clémenceag, aussi doux et prompt au pardon que vaillant et courageux aux alarmes. […] Migne, tome 3, col. 1184-1185, mais le texte est différent), « Le jeu est nécessaire à la conservation de la vie humaine et au commerce des hommes ; mais on peut choisir, parmi les occupations permises, celles qui sont nécessaires à la conversation des hommes.
Il en est parmi eux qui, entrainés d’abord par la curiosité, ne continuent d’y aller que par foiblesse, ou par vanité, ou par un malheureux respect humain : Mais qu’on leur mette devant les yeux l’ensemble des Spectacles, la fin qu’ils s’y proposent, leurs effets & leurs suites : Qu’on ait la patience de répondre aux faits controuvés & aux pitoyables subtilités dont ils se servent, pour étouffer les cris de leur conscience justement allarmée ; c’en est assez, le bandeau tombe, la Réligion rentre dans ses droits, & ils renoncent pour toujours aux funestes plaisirs dont ils étoient esclaves.
De trois sources ; & d’abord des sotises humaines ; c’est sans contredit la plus feconde. […] En trouveroit-il de plus propre à éteindre le feu des passions, ou à laver les taches & les vices du cœur humain ? […] Vous philosophez sur les passions humaines avec beaucoup de subtilité ; le dirai-je aussi ? […] Allez, peste exécrable des mœurs, corruptrice du cœur humain. […] Cesars, connus par votre barbarie, voilà le prix que vous mettiez au sang humain !
Aimable et précieuse ignorance, véritable mère des humains ! […] [NDE] Dans son Effets de l'air sur le corps humain considéré dans le son, ou Discours sur le chant, Mézières dit qu'il avait soumis son ouvrage « aux lumières d'une personne savante et autorisée » et qu'il incorpore ses corrections ou changements en lettres italiques dans les Notes.