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209. (1707) Lettres sur la comédie « Réponse à la Lettre de Monsieur Despreaux. » pp. 276-292

S’il était permis d’enchérir sur ce fameux Père de l’Eglise, je dirais que la douleur honnête qu’on prend dans les Tragédies, accoutume à une douleur vicieuse ; car Satan ne perd jamais ses droits.

210. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24

Eschyle dans le chœur jetta les personnages ; D’un masque plus honnête habilla les visages, Sur les airs d’un Théâtre, en public exhaussé, Fit paroître l’Acteur d’un brodequin chaussé.

211. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17

 » Le même Tertullien presse les Chrétiens de fuir les Théâtres, par les périls auxquels ils s’exposent, sur la fin du chap. 27 où il suppose que tout ce qui se passe à la Comédie, soit généreux, honnête, harmonieux, charmant et subtil : « Regardez tout cela , dit-il, comme un breuvage de miel dans une coupe empoisonnée, et considérez qu’il y a plus de péril à se laisser emporter à la volupté, qu’il n’y a de plaisir à s’en rassasier.

212. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. La Rosiere de Salenci. » pp. 10-37

On ne sauroit croire combien elle excite l’émulation des bonnes mœurs : tous les habitans de ce village composé de cent quarante-huit feux, sont doux, honnêtes, sobres, laborieux, contents de leur sort. […] Le menuët, trop ingénieux pour une paysanne, mais vrai & honnête pour une mere, dit : Un étang répete au sein de ses eaux ce verdoyant rameau où le pampre s’enchaîne ; un jour pur, un azur sans nuage l’y réfléchit : mais tandis qu’on admire cette onde où le ciel se mire, un zephir vient ternir la surface de la glace, d’un souffle il confond les traits, l’éclat de tant d’objets s’efface.

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