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100. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE III. Réflexions sur le renouvellement du Théâtre. » pp. 36-41

L’amour de Théâtre des Anciens était scandaleux, et les Modernes ont bien fait de le proscrire ; mais le prétendu amour honnête, que les Modernes ont introduit, ne mérite pas plus de grace ; parce que, tel qu’il est, non seulement il ne peut jamais corriger, mais il sera toujours très pernicieux et de mauvais exemple, malgré le verni d’honnêteté dont on veut le couvrir.

101. (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38

Pourriez-vous bien dire que vous n’y chercheriez qu’un honnête amusement, et vous vanteriez-vous de n’y point faire de mal, et d’en sortir tranquilles comme vous y seriez entrés ? […] Voilà ma preuve complète ; et j’ai droit de conclure que ce n’est pas le pur besoin d’un délassement honnête et sans danger qui entraîne aux Spectacles. […] J’appelle bravoure une vertu qui nous engage à toute entreprise au-dessus des forces communes et ordinaires pour un objet honnête, utile, important, nécessaire : qui nous fait prendre les mesures les plus justes pour y réussir, nonobstant un danger très apparent qui nous expose à perdre quelque chose de précieux, et qu’il nous est très intéressant de conserver.

102. (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  AVERTISSEMENT DE. L’ÉDITEUR. » pp. -

Par-tout il annonce l’esprit observateur, le Littérateur instruit, l’Ecrivain éloquent, l’ame honnête.

103. (1715) La critique du théâtre anglais « PREFACE DE L’AUTEUR » pp. -

Du moins, n’est-ce pas faire un insigne affront à la vertu et la mettre comme de pair avec le vice, que de revêtir des mêmes expressions ce qui est infâme et ce qui est honnête ?

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