Cet homme, Monsievr, tout plein du Louure, de Fontainebleau & de Saint Germain, ne parloit que Cercles, que Rüelles & que Cabinets. […] Nous auons veu des hommes artificiels, des passions empruntées, & des actions contraintes. […] Il ne trouue pas plus parfait le Colosse de ce Dieu, que la Statuë de cet homme ; mais il les distingue par leurs qualitez essentielles. […] Ce Pericles estoit tousjours homme bien disant, mais il n’estoit pas tousjours Orateur rapide & impetueux. […] Vous auez bien oüy parler de certaines armes couuertes de myrte, & de certains hommes vestus en femmes, qui ont autrefois tué des Tyrans.
Que n’a-t-on pas à craindre, quand il s’empare de ceux qui par leurs dignités éminentes ont le plus d’influence sur le sort des hommes ! […] L’attrait qui porte les deux sexes à s’unir l’un à l’autre, depuis la dégradation de l’homme, a dégénéré en une révolte des sens contre l’esprit ; il est si inséparable de notre être, que la sagesse ne consiste pas à n’en point ressentir l’impression, mais à l’assujettir à la retenue qu’exige le devoir. […] Les plaintes qui échappent à ceux qui abusent des inclinations que la nature leur inspire pour le sexe, doivent confirmer tout homme sensé, qu’il n’est pas prudent de se faire un amusement de la passion de l’amour. […] Dès lors que l’amour exclut de son commerce la prudence et la raison, il est plus propre à former un engagement indécent qu’à produire un mariage heureux q » ; il jette le trouble dans l’âme et dans les sens, il enlève la fleur de l’innocence, il étonne et détruit la vertu, il avilit et dégrade l’homme, il le met au-dessous de lui-même, il ternit sa réputation, la honte marchant presque toujours à sa suite.
Ces deux hommes étoient comme ces chantres qui courent les rues en chantant ensemble leur Vaudeville. […] Que l’homme est bisarre ! […] Pavin & tâcher d’immortaliser un homme si scandaleux, Mr. […] Mais cet homme apostolique disoit avec St. […] L’Abbé de Rieupeiroux ne fut qu’un homme médiocre pour les talens, & au-dessous du médiocre pour la conduite, sur laquelle l’Orateur Académicien glisse très-rapidement n’ayant sans doute rien à dire sur la vie d’un homme de Théatre.
David n’est plus un homme selon le cœur de Dieu, un grand Prophète, le père du Messie, dont un Homme Dieu daigne porter le nom ; c’est un amant de Bethzabée. […] Il est vrai qu’ils le pourront aisément ; mais ils feront comme cet homme frivole dont parle S. […] Faut-il qu’un homme si bigarré de sacré et de profane fût Prêtre et Religieux ! […] Un ancien se voyant loué par un méchant homme, demanda : « Quel mal ai-je donc fait ? […] Tout cloche en lui ; il fait l’homme de bien, et c’est un débauché ; il arbore la sagesse, et c’est un Arlequin.