Ainsi rappelait ses Citoyens par des Fêtes modestes, & des Jeux sans éclat, cette Sparte, que je n’aurai jamais assez citée pour l’exemple que nous devrions en tirer… C’est à Sparte que dans une laborieuse oisiveté, tout était plaisir & Spectacle… C’est-là que les Citoyens, continuellement assemblés consacraient leur vie entière à des amusemens qui fesaient la gloire de l’État.
Ces préceptes nous obligent à n’aimer que Dieu ou ce qui tend à lui, n’avoir joie, ni tristesse, ni autre passion que pour lui ou pour son service, ne penser qu’à lui ou à ce qui est référé à lui, n’agir que pour lui ou pour ce qui peut réussir à sa gloire ; et vous m’avouerez que ce n’est pas pour Dieu que vous allez au bal, car on n’y pense point à Dieu ; vous n’y avez point d’affection ni de passion pour Dieu, rien ne s’y fait qui tende à sa gloire, ni de près ni de loin, ni médiatement ni immédiatement : vous m’avouerez que l’argent que vous donnez pour les violons, les comédiens et les cuisiniers, soulagerait notablement un pauvre ménage.
Mais c’étoit sans risque & avec gloire, puisqu’on s’égorgeoit pour leur beauté. […] Les femmes font à Venise la fortune & la gloire des Gondoliers dans tous les théatres de cette grande ville. […] Cette partie de leur métier est la plus lucrative, la plus liée avec le théatre, avec l’applaudissement & les obscénités prodigués à l’honneur & gloire des Actrices. […] Elles en sont l’ame, l’ornement, le plaisir, elles lui fournissent toute sa matiere ; c’est le théatre de leur gloire plus que celui de la piece. […] C’est le centre de leur bonheur & de leur gloire.
On y fait gloire d'en être touché.