/ 319
33. (1675) Traité de la comédie « XXXIII.  » pp. 328-329

L'expérience de tant d'âmes qui se perdent à ses yeux, et le dérèglement général qui règne partout, lui fait connaître qu'il n'y a rien de plus rare que la vertu Chrétienne, rien de plus facile que de se perdre, rien de plus difficile que de se sauver.

34. (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750

 » Ce mot pris dans un sens général, signifie toute sorte de Poème dramatique, soit Comédie Pastorale ou Tragédie. […] ils achetèrent ensuite la place et les masures de l’ancien Hôtel de Bourgogne, où ils bâtirent et y élevèrent un théâtre, pour y continuer leurs représentations qui dégénérèrent et devinrent bientôt profanes : de sorte que le Parlement leur défendit par un Arrêt, rendu en 1548. de continuer à représenter le Mystère de la Passion et autres sacrés Mystères : Ils cessèrent donc leurs représentations ; mais au lieu d’en demeurer là, ils louèrent aux Comédiens Français et Italiens, leur théâtre et ce qui en dépendait, à l’exception d’une loge qu’ils s’y réservèrent : et enfin en 1676. le revenu de cette Confrérie fut uni à l’Hôpital Général. […] Aristobule s’excuse sur ce que c’est une coutume si générale parmi les gens de qualité, qu’il ne peut refuser à ses amis de les y accompagner, sans leur paraître ridicule et sans leur être un sujet de risée, ou de mépris. […]  » C’est l’exception que ce saint Docteur mit à la règle générale qu’il vint d’établir.

35. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17

 291,) que les quatre premiers Conciles généraux sont les seuls que l’on doive tenir pour authentiques. […] Nous comptons dix-huit Conciles généraux ; le cinquiéme de Latran, & les dernieres Sessions de celui de Basle sont les seuls contestés en France.

36. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VII. Que les Acteurs des Poèmes Dramatiques étaient distingués des Histrions et Bateleurs des Jeux Scéniques. » pp. 145-164

Or ces trois sortes d'Acteurs, les Atellans, les Comédiens, et les Tragédiens n'étaient point compris sous les noms de Mimes, Histrions et Scéniques, sinon par quelque signification abusive et générale, ou qu'en parlant des Jeux Scéniques, on voulut comprendre tous les divertissements que les Magistrats avaient employés à leur magnificence ; mais sans que jamais on les ait traités de pareil mépris, ni qu'on les ait mis en parallèle. […] Et quand j'ai donné ce dernier aux Acteurs de nos Comédies et Tragédies, c'est en cette signification générale, et parce qu'ils n'en ont point de commun pour ces deux exercices qu'ils font conjointement.

/ 319