Coste, dans la clef qu’il a donnée de ce fameux livre en 1746, rapporte sur cet endroit un arrêt du Conseil rendu à la requête de M. de Harlay, alors Procureur général, depuis premier Président du Parlement de Paris, qui oblige les Conseillers d’aller en rabat, comme les Ecclésiastiques, et non pas en cravate, comme plusieurs le faisaient.
Les gentilshommes de province furent appellés, & vinrent en foule, tout se ligua contre un tabouret & un carrosse, le Maréchal de Lhopital se mit à leur téte, comme le général de l’armée : la Reine embarrassée ne savoit quel parti prendre. […] Cette fiere Princesse, Ambassadrice à Munster, Générale d’armée à Stenai, Gouvernante en Normandie, premiere Présidente à Bordeaux, Reine à Paris, rampoit aux genoux d’Anne d’Autriche & de Mazarin, devant une foule de courtisans dont elle avoit été l’idole.
Il est certain que le Spectateur est plus-en état de faire attention à la beauté des Vers, dans la chaleur d’une prémière représentation, qu’à la marche & qu’aux règles générales du Drame entier.
Il y a quelquefois des inconvénients à entrer dans le détail : le plus sûr est de se tenir aux termes généraux, et de faire le dégouté.