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346. (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE V. Que la circonstance d'aller aux Spectacles un jour de Fête, et de jeûne est une circonstance aggravante. Que ceux qui les fréquentent ne sont pas disposés à approcher des Sacrements. » pp. 83-87

Ceux qui fréquentent les spectacles, ne sont pas d'ordinaire fort assidus aux Offices de l'Eglise.

347. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210

L’intrigue en est ordinairement fort simple ; maison fait naître de petits incidens qui tiennent en haleine les Spectateurs, & donnent à la Pièce une certaine durée. […] Les incidens y sont marqués avec de fortes touches afin qu’ils fassent sur les Spectateurs la même impression que sur le Personnage qui les éprouve. […] Ces paroles condamnent tous ceux du Spectacle moderne, & forcent de convenir qu’ils sont la plus-part défectueux : le fort de l’intrigue roule toujours sur des amours épisodiques.

348. (1670) Du delay, ou refus de l’absolution [Les Instructions du Rituel du diocèse d’Alet] « Du delay, ou refus de l’absolution. » pp. 128-148

On entend un peché mortel que l’on s’est accoutumé de commettre par beaucoup d’actions qu’on en a faites, en sorte qu’on se trouve dans une tres-grande difficulté, & dans une impuissance morale de s’empescher de le commettre, à moins que le cœur ne soit fort changé, & qu’on ne se soit beaucoup combattu. […] Comment se doit conduire le Confesseur lorsqu’il rencontre un penitent qui ne s’accuse que de fautes fort légeres, & qu’il a sujet de croire qu’il est coupable de beaucoup d’autres pechez plus griefs, sçachant que c’est une personne dont la vie n’est point reglée ? […] Les Confesseurs doivent-ils porter les personnes de pieté qui communient fort souvent de se confesser toutes les fois qu’ils communient ?

349. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

Pourquoi craint-il si fort l’épée de son adversaire ? […] Quant aux autres jeux non sanglants, ce que Tacite en a remarqué, est fort considérable. […] Forte enim neque rectum est ita loqui ; neque vera sunt. » Aristotel. […] Et ainsi le vin qu’elle buvait, n’était pas seulement fort trempé, mais aussi fort chaud ; et elle en donnait à goûter à ceux qui l’accompagnaient en cette dévotion, parce qu’en ces exercices religieux, elle ne cherchait qu’à satisfaire à sa piété, et non par à son plaisir. […] A combien plus forte raison les Chrétiens devraient-ils s’abstenir d’écouter et de voir représenter les choses qui sont si contraires à la Foi Chrétienne ?

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