Bienheureux celui qui n’a point abusé de ses yeux à regarder ces objets imaginaires, et qui ne s’est point occupé de ces fausses folies.
O folie des mortels !
Car en les louant de ces folies, on leur persuade de les faire, et on se rend encore plus digne qu’eux de la condamnation qu’ils ont méritée.
Et si à force de se dissiper & de s’étourdir elle y dure quelque temps, du moins après la réflexion chacun y peut dire avec le Sage ; J’ay condamné le ris de folie, & j’ay dit à la joye, pourquoy vous trompez-vous si vainement ? […] Et parmy toutes ces disgraces nous avons encore la folie du théatre.