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251. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

L’avertissement du fils de Sirachbl était pratiqué41, « As-tu des filles ? […] Pour exemple, des mères tuant leurs enfants, des enfants tuant leurs mères ; des hommes que leurs femmes font mourir aidées de leurs adultèresel : des débauches indomptables et effrénées de quelques femmes : des incestes des fils avec leurs mères ; des marâtres désireuses de se polluer avec leurs beaux-fils : des frères s’entretuant ; et six cents choses semblables. » Et les Comiques quoi ? […] « Je crois, dis-tu, en Dieu le Père tout puissant, et en Jésus Christ son fils

252. (1674) Le Theâtre François pp. -284

Toute nôtre jeune Noblesse n’entend pas le Latin, & ne va pas au College ; il est juste qu’elle ayt aussi sa part du plaisir & du profit de la Comedie dans la langue qu’elle entend ; & puisque dans nos Poëmes Heroïques (car c’est de ceux là dont il s’agit à present) on void éclater les plus beaux traits de l’Histoire, qu’on y void combatre la gloire & l’amour, & la gloire comme la Maîtresse l’emporter toûjours sur les passions les plus violentes ; qu’on y void enfin le crime puni, la vertu recompensée, & les grandes actions en leur plus beau iour ; qui n’auoûra qu’on ne peut enuoyer nos jeunes Gentis-hommes nez pour la guerre à vne meilleure Ecole que celle-là, & qu’en voyant ces beaux exemples de valeur & de zele pour son Prince, comme en vn Eucherius fils de Stilicon ; ces genereux sentimens d’amour & de fidelité incorruptible pour sa Patrie, comme en vn Sceuole, ces hautes idées ne s’impriment bien fortement dans leurs ames, & qu’ils ne conçoiuent des desirs ardens d’aquerir de méme de la gloire au seruice du Roy, & de se porter pour luy aux plus grandes actions. […] Le Fils supposé. […] Le Fils mal-heureux. […] Il est de l’art du Poëte de ne produire des meres que dans vn bel âge, & de ne leur pas donner des fils qui puissent les conuaincre d’auoir plus de quarante ans.

253. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94

Pigalle est son Bucephale, ses antousiastes sont autant de Rois dans la littérature ; la Clairon & la Statira, il est plus que fils de Jupiter, c’est un véritable Apollon, qui inspire les poëtes, tout l’empire des lettres se tait en sa présence, & tombe à ses genoux.

254. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217

Ils appellent de même la robe que Jacob donna à son fils Joseph, qui causa tant de jalousie à ses freres, & que la Genese appelle talaris & polimita .

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