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56. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Onzième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 244-249

quand presserai-je contre mon sein ma fille, ton fils… ou plutôt le mien ? […] c’est presqu’un instinct coquet qui la porte vers lui : il ne faut pas souffrir cela : la sympathie opérerait, & ma fille, un jour, serait une volage… En vérité je suis folle.

57. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre II. De deux sortes de Danses, dont il est parlé dans l’Ecriture Sainte. » pp. 6-13

C’est sans doute par la lumière de cet Esprit Saint, que Sara fille de Rachel avait été conduite, qui répandant son cœur en la présence de Dieu dans l’amertume de son âme, disait qu’elle ne « s’était point mêlée parmi les personnes qui jouaient et qui dansaient »,« Numquam cum ludentibus miscui me, neque cum iis qui cum levitate ambulant. »Job. 3. […] Enfin cette Danse sensuelle est exprimée dans la prophétie d’Isaïe « par les démarches mesurées des filles de Sion », qui attiraient la malédiction de Dieu sur elles.

58. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

aller au-devant de la colère d’un père, c’est éviter le péché de désobéissance ; car lorsque le père est fâché, c’est à dire que la fille lui est rebelle. […] le Père fâché et la Fille rebelle. […] C’est Rhée Sylvie, fille de Numitor Roi d’Albe et mere de Romulus et de Remus. […] Iphigénie fille d’Agamemnon est choisie pour être Prêtresse de Diane ; et son père s’estime honoré d’un tel choix. […] Joseph Vice roi d’Egypte et au plus haut point de sa grandeur et de son crédit fut marié à la fille de Potiphar, Prêtre d’Héliopolis.

59. (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287

Ils sont donc les imitateurs de l’infame Hérodias, dont la fille reçut, pour prix & récompense de sa danse, la tête du plus grand & du plus saint des enfant des hommes : Saltavit filia Herodiadis, & placuit Herodi. […] Saltet, sed adulteræ filia  ; Danse qui voudra, mais cela ne convient qu’à la fille d’une adultère : quant à la mère qui est sage & reconnue pour chaste, son emploi doit être d’apprendre à sa fille, non la danse, mais la religion & la morale de Jésus-Christ, Quæ verò pudica, quæ casta est, religionem doceat, non saltationem. […] Quoique absolument parlant nous ne condamnions pas quelques danses qui se font modestement & honnêtement, à l’occasion des mariages, néanmoins il faut avouer que ces assemblées de garçons & de filles produisent presque toujours quelques desordres.

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