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219. (1608) Traitté contre les masques pp. 3-36

Pierre de Rauenne, que le Diable est inuenteur des masques , & le Canon par deux fois enjoinct aux clercs de ne permettre que l’on porte masques en leur presence d’autant que c’est chose diabolique  : demeurant resolu que le Diable est autheur des masques par la relation qu’il y a du pere à la fille, & par consequent du Diable à l’Idolatrie sa fille aisnee, cela me releue de faire preuue que masquer est idolatrer. […]  : Les vns cõsument tout en despẽce de bouche, les autres à iouër aux dez & à faire masques & mommeries  : le mesmes, les pechez des ieunes gens en leur adolescence bien souuent sont enormes, comme vne yurongnerie, vne gourmandise, larrecin d’argent de leurs peres, ieux de dez, masques & mommeries, amours de filles, adulteres de femmes mariees  : Prenez garde ie vous prie comme il met les masques entre les choses infames, à quoy s’accorde le Iurisconsulte Paul, Lib.

220. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Circé sa fille a inventé ces jeux en l'honneur de son père, et a donné son nom au cirque, elle a ouvert un beau champ aux démons, et bien ménagé leurs intérêts. […] Ils ne souffriraient pas qu'une parole libre souillât les oreilles de leurs filles, et ils les mènent au théâtre, où les gestes et les discours sont licencieux ; ils tâchent d'apaiser les querelles dans les rues, et dans le stade ils applaudissent aux coups les plus violents ; ils ne voient qu'avec horreur le cadavre d'un homme mort d'une mort naturelle, et ils voient dans l'amphithéâtre des membres rongés, déchirés, nageant dans le sang.

221. (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379

Quels moyens, au moins capables de fixer l’attention & le goût, présente-t-elle à une mere vertueuse qui veut procurer un délassement convenable à cette fille jeune & décente qu’elle éleve à ses côtés ?

222. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

La fille vole son pere, pour y fournir, la femme son mari, le petit maître son créancier, ses domestiques, ses ouvriers. […] Voyez-vous toutes ces mixions-là, elles sont contraires à notre franchise Gauloise ; pour la sœur, sa parure & sa beauté sont aussi simples que son cœur, c’est la Reine qu’il nous faut. » Il y a plusieurs traits plaisants sur les vapeurs des femmes, sur les qualités du vin, sur l’envie qu’ont les filles de se marier, sur les amis de Cour, &c.

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