Platon, peu content de ses essais de Poésie, parodia ce vers en y changeant un seul mot, lorsqu’il eut résolu d’en faire un sacrifice à Vulcain (pris pour le dieu du Feu) : Ephaiste, prouol’ ôde Platôn nutì seî o chatizei.
Vouloir aller aux spectacles sans offenser Dieu, c'est vouloir se jeter dans le feu sans se brûler, ou se précipiter dans un abîme sans se perdre.
La nudité des Actrices fut encore le remède aux feux qu’elles allumoient. […] La curiosité cesse comme le feu, faute d’aliment.
Les spectacles profanes rassemblent tout ce qui peut allumer le feu de la passion. […] C’est là où le Démon forge les traits de feu qui enflamment la convoitise, & où la mort entre par tous les sens ; où l’on apprend le crime en le voyant ; où l’image des choses qu’on représente, fait de malheureuses impressions qui ne s’effacent presque jamais ; où une intrigue d’amour, de vengeance, ou de quelque autre passion, représentée avec adresse, est une amorce pour le même vice ; où les plaisirs qu’on goûte en voyant les ressorts que le péché met en œuvre, devient un appât pour le commettre.